Le secteur de l’éducation nationale a enregistré hier un mouvement d’humeur des syndicalistes du secteur qui ont observé un débrayage dans la journée d’hier mardi. A l’origine, les syndicalistes avaient indexé la vielle le non-respect des accords de 2014 avec les syndicats d’enseignants, revus plusieurs fois dans ses échéances d’application dont la dernière en date du 30 avril 2018.
Les points d’accords fondamentaux restent toujours à matérialiser notamment la fin des lenteurs administratives, l’ouverture des négociations sérieuses sur la révision du système de rémunération et de motivation des agents de la fonction publique, la mise à disposition de parcelles viabilisées, l’externalisation des prêts Dmc », font-ils noter.
A cela s’ajoute, une mauvaise gestion des revendications syndicales dans l’éducation contribuant sans doute à renforcer le faible pouvoir d’attraction et de rétention de la profession enseignante qui est présentement dévalorisé dans le pays.
Les syndicaliste déplorent aussi ‘des louvoiements du gouvernement quant à l’ouverture de négociations sérieuses avec le Sudes/ Esr sur sa plateforme rêve éducative ».
Pour la division syndicale, la rivalité et la surenchère dont l’école publique fera les frais au prix fort, le Sudes, soutient « le gouvernement est largement responsable de cette situation explosive qui va affecter dangereusement le secteur public de l’éducation ».
C’est ainsi que le Sudes exige l’ouverture sans délai de ces négociations.