Depuis un an, la commune de Ndoyène, située dans le département de Kébémer (région de Louga), vit une situation critique : une pénurie d’eau persistante qui affecte profondément la vie des habitants. Excédée par l’inaction des autorités, la population lance un cri de détresse à l’endroit des responsables, et plus particulièrement à l’attention du ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Cheikh Tidiane Dièye.
Dans un message empreint de colère et de désespoir, les habitants rappellent que leur calvaire dure depuis douze mois. « Un an que nos vies sont marquées par la pénurie d’eau, que nos familles souffrent, que notre quotidien est une lutte constante pour trouver la moindre goutte d’eau potable », dénoncent-ils.
Selon les populations, les promesses se sont multipliées, mais les résultats, eux, tardent à venir. « Les intentions ont été exprimées, mais sur le terrain, rien n’a changé. La soif mord toujours autant, et l’espoir s’amenuise de jour en jour. »
Les conséquences de cette crise sont lourdes : les enfants sont exposés, les personnes âgées sont fragilisées, et les activités économiques locales sont paralysées. Face à ce constat, la communauté de Ndoyène exige une intervention urgente et concrète. Les habitants réclament :
- Des actions immédiates pour soulager leur soif ;
- Un engagement clair et transparent pour l’élaboration de solutions durables ;
- Le respect de leur dignité, après un an d’attente et de promesses non tenues.
Ils rappellent enfin que l’eau est un droit fondamental. « L’eau, c’est la vie. Et à Ndoyène, la vie devient chaque jour plus difficile à cause de cette inaction. »
Les habitants appellent solennellement le ministre Cheikh Tidiane Dièye à prendre ses responsabilités. « Ne laissez pas Ndoyène s’éteindre de soif. L’urgence est absolue. Nous attendons des actes concrets. Et nous les attendons maintenant. »