Crise au Parti Socialiste Un état de fait perçu par certains comme un scandale, une humiliation…

Que reste-t-il du legs senghorien ? Apparemment pas grand-chose. Le PS qui était, certainement, la formation politique la mieux structurée et  la plus disciplinée du pays, semble se dépouillée de son originalité et tout sens  éthique.

La haine, les invectives, les coups bas, les règlements de comptes au sein  du parti, prouvent qu’il y a,  au-delà des hommes, une réelle crise des valeurs. L’appellation « camarade » entre militants, n’a visiblement plus aucun sens, en témoigne ce déchirement affreux entre eux,  hors des murs de leur siège.

A l’origine de cette situation chaotique, deux  (02) faits majeurs sont à signaler : la frustration née des échéances électorales passées et le choc des ambitions entre Ousmane Tanor Dieng et Khalifa Sall.

Dieng qui ne fait plus rêver, à cause des échecs répétés, a fini par donner à ce parti, chargé d’histoire, une piètre figure. Surtout quand on voit maintenant qu’il ne manifeste aucune initiative personnelle, en vue des conquêtes électorales à venir.

L’image qu’il donne du PS, est celle d’un parti amateur, limité à jouer les seconds rôles que de se lancer réellement  à la conquête  du pouvoir. Cet état de fait qui paraît évident, est perçu par certains comme un scandale, une humiliation.

D’aucuns  vont même jusqu’à accuser le socialiste en chef de  brader leur parti à vil prix à Alliance pour la République (APR). Par respect, nous n’irions pas jusqu’à cautionner cette idée, mais une chose est palpable : c’est le manque d’esprit pionnier de ce parti à l’heure actuelle.

Tout ceci, pour dire que cette formation politique du défunt président poète, a besoin du sang neuf, pour se refaire une bonne santé tant éprouvée par l’usure d’un commandant peu inspiré.

Ousmane  Tanor Dieng  a fait son temps, montré ses limites, il gagnerait, dans ces eaux troubles, a  cédé les commandes du parti à la relève.

Jean Nzalé

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