COP30 : Greenpeace appelle à une rupture face à l’urgence climatique, à Belém, l’ONG exige des actes pour sauver les forêts

Avec la COP30 prévue à Belém, Greenpeace a lancé un appel aux dirigeants mondiaux à transformer les promesses en actions concrètes. L’ONG réclame la fin de la déforestation d’ici 2030, une transition énergétique accélérée et un financement équitable pour les pays du Sud.

La directrice exécutive de Greenpeace Brésil, Carolina Pasquali, a insisté sur la nécessité d’un tournant décisif : « On ne peut plus traiter la protection des forêts, la sortie des énergies fossiles et l’adaptation comme s’il s’agissait d’un menu au choix. La crise climatique avance sur tous les fronts », a-t-elle déclaré.

Greenpeace appelle à un plan global pour combler l’écart vers l’objectif de 1,5 °C, un plan “Forêts” sur cinq ans pour stopper la déforestation, et un engagement ferme des pays développés à financer la transition via le principe du pollueur-payeur.

Depuis Kinshasa, Murtala Turay, directeur des programmes de Greenpeace Afrique, plaide pour que les financements atteignent les communautés locales : « Les forêts africaines sont vitales. Pas de nouveaux projets pétroliers ou miniers dans le bassin du Congo ! »

De son côté, Tracy Carty, experte de Greenpeace International, souligne l’urgence : « Après l’échec du sommet précédent, la COP30 doit livrer des avancées concrètes sur la finance climatique. Les géants du pétrole doivent payer pour l’action climatique. »

Greenpeace espère que Belém 2025 marquera « la COP de l’action et de la mise en œuvre », transformant enfin les promesses en réalités mesurables.

Pape Ismaïla CAMARA
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