Contrôle effectif du port de masque : Ce n’est pas encore systématique

Même si les autorités ont annoncé le resserrement des mesures barrières contre la Covid19, le contrôle du port du masque n’est pas totalement effectif dans les espaces publics. Un tour effectué dans quelques lieux publics, vendredi dernier, a permis de faire le constat.

Le marché Castors grouille de monde comme à l’accoutumée. Il faut jouer des coudes pour se frayer un chemin. Vendeurs et acheteurs font dans le marchandage, pour la plupart avec un masque. « Aujourd’hui, dans le marché, j’ai constaté que chacun a porté son masque parce que les Forces de l’Ordre sont en train de contrôler. Elles sont descendues sur le marché pour voir si les gens appliquent les mesures barrières ou mais il y a encore des gens qui nient l’existence de la maladie de Cpvid-19. Elles sont là pour sanctionner les récalcitrants. Quand on vous voit sans masque, vous allez payer 6000f ou même plus », nous explique un vendeur de légumes du nom de Mr Thiaw.

En sortant du marché, on a vu une femme qui était dans un bus Tata. Selon elle, le contrôle du port du masque est effectif. « Depuis que le ministre a annoncé de nouveau le port du masque obligatoire, le receveur l’exige quand on monte dans le bus. Si vous n’en avez pas, il ne vous permet pas de monter. Parfois, on rencontre des receveurs qui ne prennent pas en compte tout cela mais la Police peut voir à travers les vitres et si vous n’avez pas de masques, elle vous fait descendre », explique-t-elle.

Au niveau d’un arrêt de bus jouxtant le Rond-point de Liberté 6, on a croisé un père de famille accompagné de son fils. Tous deux ont enfilé leurs masques. Cependant, il déplore l’absence de contrôle des policiers. « Personne ne contrôle le port du masque au niveau des transports en commun. Je vois une lâcheté au niveau de l’Etat, mais aussi l’insolence au niveau des populations », regrette-t-il.

Allant plus loin, il soutient : « on doit retourner aux mesures qui étaient prises au début de la pandémie. C’est à dire quelqu’un qui n’a pas de place, ne doit pas rester debout. Il doit descendre et attendre un autre bus parce qu’on ne sait jamais quand la pandémie va prendre fin. Et donc, on doit respecter les mesures barrières ».

En train d’attendre un bus pour rentrer, cet étudiant constate une absence de port de masque chez les usagers des transports en commun. « Au niveau des transports en commun, à part Dakar Dem Dikk qui l’exige, les gens ne respectent pas le port du masque. Dans les « cars rapides » et autres, les gens ne respectent rien et que je n’ai pas vu le travail des Forces de l’Ordre », martèle le jeune homme

Sud Quotidien

Momar Diack SECK
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