À la tribune de l’ONU, le président Bassirou Diomaye Faye a lancé un appel solennel pour mettre fin à la tragédie de Gaza. Il a dénoncé une situation assimilable à un nettoyage ethnique et réaffirmé l’engagement du Sénégal en faveur d’une solution à deux États.

Lors de la conférence de haut niveau consacrée à la question palestinienne, le président du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, a tenu un discours ferme, qualifiant la situation à Gaza de « tragédie indescriptible aux allures d’un nettoyage ethnique ». Pour lui, « se taire, ne pas agir, ce n’est pas une option, ce serait une complicité passive ».

Il a rappelé les principes fondateurs des Nations Unies — la souveraineté des peuples, l’égalité des droits, la paix par la justice, le respect du droit international et la protection des civils en temps de guerre — aujourd’hui, selon lui, « anéantis dans les décombres de Gaza ».

Le chef de l’État a réitéré l’engagement du Sénégal pour une solution à deux États vivant côte à côte, dans des frontières sûres et reconnues. « L’occupation doit cesser. La souffrance des civils doit cesser. Il faut travailler à un cessez-le-feu immédiat », a-t-il martelé, tout en appelant l’ONU à envisager le déploiement d’une mission de stabilisation et d’observation.

Président du Comité pour l’exercice inaliénable des droits du peuple palestinien, M. Faye a salué le vote massif de l’Assemblée générale pour une solution pacifique et la reconnaissance croissante de l’État palestinien. Il a insisté sur la nécessité de « défendre la vie, faire entendre la voix de la raison et du droit » et d’œuvrer pour un État palestinien viable.

Selon Vox Populi, le président a également salué « le leadership de la France et de l’Arabie Saoudite » ainsi que l’engagement des partenaires mobilisés pour la cause palestinienne. Dans son édition du jour, Vox Populi souligne que ce message du Sénégal est l’un des plus clairs portés à la tribune onusienne ces dernières années.