CONDITIONS DE TRAVAIL : Les travailleurs de la brioche dorée crient leur ral bol

Les travailleurs de la Brioche dorée ont tenu une journée d’union afin de se faire entendre par leurs supérieurs.

Contrairement aux travailleurs qui ont battu le macadam et déposé un cahier de doléances sur la table du président de la République, ceux de la Brioche Dorée ont préféré tenir une journée d’Union où ils ont exposé toutes leurs doléances et préoccupations. Lesquelles doléances tournent autour de la sécurité des travailleurs, acquisition de logements, la mise sur pied d’une école de formation en restauration et en pâtisserie, la sauvegarde de leur patrimoine qui leur lieu de travail, entre autres. Mais aussi ils ont réclamé de leur employeur des bus de transport pour les agents qui descendent tard la nuit pour rejoindre leurs domiciles.
« Nous demandons des bus pour les gens qui travaillent la nuit à améliorer leurs conditions de sécurité», exigent-ils. En outre, ces travailleurs ont appelé leur Direction à faire d’écoute à leur égard afin de les accompagner dans ces points de revendications. Par la voix de Youssouf Ndao, porte-parole du jour, et délégué du personnel, ils ont fait savoir que : « Les conditions de travail ne sont pas réunies à 100% dans la boîte, ils demandent plus. « Chaque employé aurait voulu avoir un toit pour sa famille, mais ce n’est pas le cas », a-t-il déploré. Il rajoute : « Même sur le plan sanitaire, nous avons besoin d’être soutenus ». Ces derniers ont saisi par ailleurs cette occasion pour demander l’intervention de l’Etat pour la facilitation les démarches administratives dans l’obtention d’un terrain. Sur le registre de doléances, ils ont demandé également aux banques de venir travailler avec la direction de la Brioche Dorée pour bénéficier de crédit afin d’acquérir un logement. « On aimerait également que la Direction mettent si possible une école de formation qui va permettre aux employés d’être plus perfectionnés et faire bénéficier à certains jeunes de formation en restauration en pâtisserie et en boulangerie», a également détaillé Ndao. Continuant toujours dans ce registre, il a fait savoir qu’il existe deux syndicats affiliés au niveau de la Cnts/Fc que dirige Cheikh Diop. Ce qui ne facilite pas l’entente entre les deux camps, même s’ils sont majoritaires. Raison pour laquelle, ils n’ont voulu participer au défilé du 1er mai dernier.

Saër DIAL

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