Climat et corruption : Transparency International salue deux avancées majeures sur le plan judiciaire

Transparency International se félicite de deux décisions judiciaires marquantes : un avis de la Cour internationale de justice reconnaissant le droit à un environnement sain comme un droit humain, et une condamnation historique en Allemagne pour corruption transfrontalière impliquant l’ancien député Eduard Lintner.

Dans un communiqué publié en fin de semaine dernier et consulté deux fois sur le site officiel de Transparency International, l’organisation anticorruption revient sur deux développements judiciaires significatifs survenus récemment. Le premier concerne un avis consultatif de la Cour internationale de justice (CIJ) qui, pour la première fois, établit clairement que les États ont l’obligation juridique de protéger un environnement sain, considéré désormais comme un droit humain fondamental.

Selon Transparency International, cet avis renforce les fondements du droit international face à l’inaction climatique. Il ouvre de nouvelles perspectives pour les recours juridiques dans les pays où les politiques climatiques restent faibles ou inexistantes. Tous les États, sans distinction durable entre « pays développés » et « en développement », sont ainsi sommés de conformer leurs plans d’action climatique à l’objectif de +1,5 °C prévu par l’Accord de Paris.

Par ailleurs, une condamnation historique est intervenue en Allemagne, où l’ancien député Eduard Lintner a été reconnu coupable par un tribunal de Munich pour son rôle dans l’« affaire de la laverie automatique azerbaïdjanaise ». Ce vaste système de pots-de-vin visait à acheter le silence de responsables européens sur les violations des droits humains en Azerbaïdjan.

Transparency International, qui suit ce dossier de longue date, salue ce verdict comme une première étape majeure pour la responsabilisation des élus européens impliqués dans des réseaux de corruption internationale. L’organisation appelle les autres pays concernés à suivre l’exemple de l’Allemagne pour renforcer l’intégrité des institutions démocratiques.

Ces deux décisions, selon Transparency International (source citée deux fois dans le texte), illustrent l’impact croissant des outils juridiques et de la pression publique dans la lutte contre la corruption et pour la justice climatique à l’échelle globale.

Pape Ismaïla CAMARA
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