Le Collectif Ñoo Lank ne lâche pas l’affaire. Guy Marius Sagna et Cie appellent à manifester partout au Sénégal, le 17 septembre, pour protester contre la cherté de la vie. Leur marche du vendredi 10 septembre dernier violemment réprimée, la Plateforme multi-acteurs Noo Lank ne lâche pas le morceau. Qu’il pleuve, qu’il tonne ou qu’il vente, Ñoo Lank est déterminé à organiser sa marche reportée au 17 septembre prochain. Rewmi Quotidien
Face à la presse hier, les membres de Ñoo Lank (And Taxawu Askan WI (ATAW), Luttons contre l’indiscipline au Sénégal, Frapp France Dégage, Forces Démocratiques du Sénégal (FDS) Y en a marre et Africa First) lancent un appel à une journée de manifestation pacifique sur toute l’étendue du territoire.
Ces organisations appellent également à une convergence de toutes les luttes citoyennes contre la cherté des denrées de première nécessité, du loyer et de l’électricité.
« Nous sommes là aujourd’hui pour dénoncer avec la dernière énergie le fait que l’Etat du Sénégal exagère du fait de bafouer les droits des Sénégalais. Et, nous lui signalons dès maintenant que nous continuerons à résister. Nous ne céderons jamais à l’intimidation car ce qui s’est passé hier à Guédiawaye est indigne, inhumain », a dit Ababacar Mbaye, coordonnateur du mouvement And Taxawu Askan WI (ATAW) et porte-parole du jour.
« Nous continuons à résister et nous ne céderons jamais à l’intimidation. Ce qui s’est passé à Guédiawaye est indigne, inhumain. Ceux qui doivent pratiquer le droit viennent de bafouer le droit », déplore-t-il
Selon Ñoo Lank, « la marche n’est pas à interdire, parce que c’est un droit constitutionnel».
Poursuivant, Ababacar Mbaye a dénoncé la brutalisation, le kidnapping indigne qu’ils ont infligé à ses camarades, dimanche. « Mais les Sénégalais vont résister et continueront à résister jusqu’à ce que la liberté soit acquise. Nous allons porter ce combat ».
Ñoo Lank a annoncé le lancement de la campagne après la m anifestation « Fepp » (partout) dans les 46 départements du Sénégal.
Ñoo Lank, a soutenu qu’ils ne peuvent pas rester insensibles face à l’augmentation sans cesse des denrées alimentaires. C’est la raison pour laquelle ils ont initié une série de manifestations qui ont été, jusque-là, interdites par les autorités compétentes