Responsable politique et leader du Front pour le socialisme et la démocratie/Benno Jubël (FSD/BJ), Cheikh Bamba Dièye en veut à ceux qui souhaitent l’échec aux nouvelles autorités. Et cela est apparu dans ses propos tenus hier, lors de la conférence de presse de la conférence des leaders de la Coalition Diomaye Président.
Pour lui, «il est incompréhensible qu’un Sénégalais puisse souhaiter l’échec au président, au Premier ministre et à son gouvernement». Parce que selon lui, «si le gouvernement échoue, ce sont des années perdues qu’on ajoute aux autres années de retard qui sont passées. Et cela nous ne l’accepterons plus. Il nous faut, chacun, jouer pleinement sa partition, parce que c’est cela qui fait avancer un pays.
Un président de la République, c’est un guide pour un gouvernement, c’est de la stratégie, une vision, c’est des blocs, ensemble, unis qui défendent un idéal, celui d’un Sénégal debout qui fera face à ses défis», a rappelé l’actuel Directeur général de l’AIBD, dans son propos prononcé en wolof.
A l’en croire, il est incontestable que «nous avons souffert des années durant. Certains ont été violentés, d’autres torturés ou tués ; des libertés ont été abusées, certains ont été emprisonnés dans une injustice totale. C’est tout cela qui nous lie aujourd’hui. Les douleurs endurées et notre volonté de sonner la fin de tout cela, à jamais, c’est cela qui nous met tous derrière Bassirou Diomaye Faye».
Ce dernier, reconnait-il, a hérité d’un pays où tout est à refaire. Et pour lui, s’il faut réparer les dégâts causés par un enfant armé d’une lame ou d’un couteau, en quelques heures, dans une chambre, il faudrait plusieurs semaines. En comparaison, qu’en serait-il pour un pays, où pendant 12 ans, 60 ans, entre certaines mains ?, a-t-il demandé.
Pour lui, tous sont conscients de l’état dans lequel le président a trouvé e pays. «Je pense que si on se dit la vérité, on sait que ce qui nous attend est extrêmement difficile. Donc, l’image véhiculée par Bassirou Diomaye est la bonne. Il nous faut avoir de l’humilité, une empathie, une disponibilité, mais surtout prendre conscience que nous devons travailler pour que les 18 millions de Sénégalais opèrent des changements et aillent de l’avant».
Source Vox populi