La CEDEAO, via son Unité de lutte antidrogue en application de la mise en œuvre des dispositions pertinentes de la Déclaration politique et le Plan d’action, a demandé et reçu des rapports individuels-Pays d’experts juridiques de tous ses Etats membres.
À cette fin, l’unité a organisé une séance de réflexion de deux jours à l’intention de la Commission de la CEDEAO pour élaborer un projet de matrice de cartographie des textes juridiques des États membres sur le contrôle des drogues et les infractions assimilées, sur la base des rapports de pays.
Le projet de matrice de cartographie et le rapport régional de synthèse seront validés par les parties prenantes internes à la CEDEAO. La validation porte sur l’élaboration et la publication d’un Compendium de textes juridiques de la CEDEAO sur le contrôle des drogues et le crime organisé connexe.
De cette retraite également sont attendues des recommandations pertinentes pour une coopération régionale plus efficace sur la base des conclusions des rapports de pays, qui devraient améliorer le cadre juridique des États Membres en vue d’une meilleure mise en œuvre des plans d’action nationaux et régionaux de contrôle des drogues.
L’Autorité des chefs d’État et de gouvernement de la CEDEAO a adopté en 2008 une Déclaration politique sur la prévention de l’abus de drogues, du trafic de drogue et des crimes organisés en Afrique de l’Ouest qui a donné lieu à l’élaboration du Plan d’action contre la drogue de la CEDEAO Trafic de drogue, crime organisé et toxicomanie en Afrique de l’Ouest.
Par la suite, l’autorité de la CEDEAO a chargé la Commission de prendre les mesures appropriées en vue de l’élaboration d’une convention de la CEDEAO sur le trafic et l’abus de drogues illicites et demandé l’harmonisation des instruments juridiques de la CEDEAO en un protocole régional unique et actualisé sur le contrôle des drogues et la prévention du crime organisé.
Cela est devenu une nécessité afin de favoriser une coopération efficace entre les États Membres pour faire respecter les lois sur les drogues et autres législations connexes.
La Commissaire aux affaires sociales et au genre de la Commission de la CEDEAO, Mme Siga Fatima Jagne, a souligné dans son allocution de bienvenue que les pays de la CEDEAO devaient «élaborer un cadre juridique régional pour lutter contre le trafic de drogue et harmoniser les lois contre le trafic de drogue au sein des États membres afin de: veiller à ce qu’aucun de nos États membres ne soit utilisé comme un refuge ou un conduit par les trafiquants de drogue et les groupes criminels organisés en raison de faiblesses dans sa législation et son application ».
À cette fin, dans le cadre de la mise en œuvre du plan d’action de la CEDEAO pour lutter contre le trafic de drogue, la criminalité organisée et l’abus de drogue en Afrique de l’Ouest (2016-2020), des rapports nationaux couvrant tous les États membres de la CEDEAO ont été élaborés par des juristes experts de la région.
La Commission a préparé un projet de matrice de cartographie des instruments juridiques et des cadres institutionnels des États membres de la CEDEAO sur le contrôle des drogues et les crimes connexes.
La Commission ouest-africaine sur les drogues (WACD) a également été lancée en tant que loi sur les drogues afin de servir de guide pour les législations sur les drogues en Afrique de l’Ouest. Elle a ajouté.
Dr Abdullahi Shehu, l’ ancien directeur général du Groupe intergouvernemental d’ action contre le blanchiment d’argent en Afrique de l’Ouest (GIABA) a facilité cette retraite et a été demandé à l’analyse des rapports nationaux, le développement d’un rapport de synthèse. Il a fourni des informations plus détaillées sur la finalisation de tous les documents validés de la retraite.