Cancer du col de l’utérus et du sein : 394 femmes dépistées à Dioffior

Samedi et dimanche (12-13 octobre 2024) sous l’égide de la Fondation « Servir Dioffior » en collaboration avec le partenaire Belge Enabel qui a contribué financièrement à la réussite de cette opération, plusieurs femmes ont pris d’assaut les locaux du centre de santé pendant ces deux jours.

« C’est un sentiment de satisfaction qui nous anime en voyant toutes ses femmes répondre en masse à notre appel après tout ce que nous avons fait en termes de sensibilisation et de communication », nous a indiqué Mme Ndiaye Khady Faye la secrétaire générale de la Fondation « Servir Dioffior ». Un constat que nous avons fait lors de notre passage au centre médical samedi 12 octobre en fin de matinée.

Et, après deux (2) jours de consultations, 394 femmes ont été dépistées (346 l’année dernière) dont 39 cas suspects de col de l’utérus, un nombre de 59 cas d’infections sexuellement transmissibles et un (1) cas de cancer confirmé nous a indiqué Mme Fatou Céline Basse Diouf, la trésorière adjointe de la fondation.

Mme Saly Thiam Senghor sage-femme à la retraite native Diof­fior et marraine de cette édition, a-t-elle aussi manifesté un sentiment de satisfaction totale pour ce qu’elle a vu en termes de mobilisation selon elle.

« Puisque nous sommes des femmes qui luttent contre le cancer du sein et le cancer du cool de l’utérus et vous êtes aujourd’hui à nos côtés dans le cadre de cette lutte. On peut dire que les femmes de toutes les cinq (5) communes ont répondu à notre appel et nous sommes mêmes débordés.

Mais, vous me donnerez l’occasion de revenir sur les rumeurs qui font état que la vaccination ne concerne que la cible de 9 à 14 ans. Ce sont des enfants qui doivent se vacciner et qu’il n’y a pas lieu de s’inquiéter mais de tout faire pour qu’ils se fassent vacciner pour lutter contre les cancers du sein et du col. Puisque généralement on ne peut constater à l’œil nu comment se manifeste la maladie sans se faire dépister ».

Mme Saly Thiam Senghor de souligner d’ailleurs, « que les femmes qui étaient suspectées lors de la seconde édition ont été bien traitées et aujourd’hui elles s’en sont bien sorties. Et, de tout cela beaucoup de femmes ont commencé à prendre conscience de cette nécessité de se faire dépister puisqu’il y a eu des cas de décès à Dioffior ».

L’absence des jeunes filles constatée

Par ailleurs, comme l’a indiqué Abdoulaye Cisse, représentant porte- feuille santé de Enabel centre, partenaire de la fondation, « nous avons constaté une quasi absence des jeunes filles alors que c’est une cible extrêmement importante pour cette activité que nous déroulons aujourd’hui. Donc, nous lançons un appel en incitant les autorités mais également la fondation servir Dioffior à convier davantage les jeunes filles mais également les garçons puisqu’on est à la masculinité positive. Ces fléaux on ne peut pas les combattre en étant une seule entité. Pour dire qu’il faut impliquer d’avantage les jeunes filles, les garçons mais également toutes les autorités et les acteurs communautaires. Il faut déjà y travailler pour les prochaines éditions »

Source En Relief

Oumou Khaïry NDIAYE
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