Le président-fondateur d’Afrikajom Center a réagi, au deuxième passage du Premier ministre à l’Assemblée nationale marqué par le boycott de l’opposition parlementaire la plus représentative.
‘’Que le Premier ministre Ousmane Sonko ait accepté de répondre plus fréquemment aux questions d’actualité des députés du Parlement est une réelle avancée de la démocratie. Mais le boycott de cette initiative par la majorité des députés de l’opposition ne devrait pas laisser totalement indifférent. Ce boycott traduit l’état sérieux de la dégradation des relations entre pouvoir et opposition qu’il faut absolument soigner’’, souligne Alioune Tine.
L’ancien Coordonnateur de la Rencontre africaine pour la défense des droits de l’homme estime que ‘’la haine contre Sonko, Premier ministre du Sénégal, portée à un seuil critique, porte préjudice à l’image du Sénégal et au bon fonctionnement de la démocratie. La haine portée à Macky Sall, ancien Président du Sénégal, si elle dépasse un seuil critique, porte aussi préjudice à l’image internationale du Sénégal et au bon fonctionnement de la démocratie’’.
A son avis, ‘’il faut arrêter une guerre de la communication, qui est une guerre hybride sans merci, non conventionnelle avec les fake et les deep fake, ce qui retarde beaucoup la vitesse de propulsion du projet et commence à semer le doute et la défiance’’.
Toujours selon Alioune Tine, ‘’il faut désormais prendre pour acquis, le fait que les Sénégalais ne veulent plus que les crimes économiques et les crimes commis entre 2021-2024 restent des crimes impunis. Que la justice doit fonctionner sans pression ni immixtion de l’Exécutif’’.
Source Vox Populi