Le Mandat-Candidat à la présidentielle de 2024, l’ancien ministre Conseiller Serigne Guèye Diop se démarque du bilan du président Macky Sall qu’il a conseillé depuis 2015. Invité à l’émission Opinion, il a dénoncé l’inertie du président Sall des questions stratégiques comme l’agrobusiness, l’industrialisation …
Bien que comptable du bilan du régime sortant, le candidat à la présidentielle de 2024 Serigne Guèye Diop s’en démarque.
« Le bilan du président Macky Sall, c’est le sien. C’est le chef de l’Etat en tant qu’homme politique. Nous, ce que nous faisons en tant que conseiller c’est de donner des conseils, des avis. J’ai toujours pensé qu’il fallait créer des agropoles un peu partout dans le département et je l’ai écrit.
J’ai également toujours pensé qu’il fallait faire des zones industrielles. Que l’essentiel des investissements, il fallait le mettre dans les régions, les départements. Si cela n’est pas fait, j’ai décidé de le faire chez moi à Sandiara. Je l’ai conseillé au président mais cela n’a pas trouvé un écho favorable. J‘étais là pour donner des conseils stratégiques », a souligné le maire de Sandiara qui était l’invité de Pierre Edouard Faye dans l’émission Opinion.
Insistant sur sa démission de ses fonctions de Ministre de Conseiller, responsables de l’APR et de Benno Bokk Yakaar. Il dit avoir amené de gros projets au Sénégal comme le bateau Mercy Ships qui a traité plus de 50 mille personnes gratuitement.
« Toute cette théorie sur les agropoles, ce sont des projets que j’ai rédigé moi – même. J’ai joué ma part en tant que conseiller en tant qu’expert de par mes connaissances, mon expertise ; J’ai fait mon travail en tant que conseiller mais vous n’avez pas à imposer vos conseils. Ce que vous faites c’est d’aller les appliquer chez vous », précise-t-il.
Faisant dans le déballage, il explique : « Il y a des moments où il (Macky Ndlr) écoutait ses conseillers. Mais sur les questions stratégiques comme l’industrialisation, l’agrobusiness, les grosses questions qui permettent de régler les problèmes du Sénégal, j’ai senti qu’il n’y avait pas d’écho favorable ».
C’est pour cela que, précise-t-il, « j’ai décidé de voler de mes propres ailes »
