Amadou Ba accompagné de certains de ses principaux soutiens Cheikh Oumar Anne, maire de Ndioum, Pape Samba Diop ancien chef de cabinet du président Macky Sall, entre autres, a sacrifié à la prière de la Tabaski à la mosquée omarienne.
Au terme du rituel, il a consenti aux civilités d’usage de pardon, le demandant à tous et le formulant à son tour pour tout le monde avant de formuler des prières pour la paix qui, selon lui, est un préalable à tout. Il a aussi prié pour «les chefs religieux et coutumiers estimant qu’ils sont la ferté et les modèles des Sénégalais». Mais a aussi prié «pour les nouvelles autorités étatiques qu’elles mènent à bien leur mission au bénéfice du pays que tous partagent»
Les nouvelles technologies aussi, comme évoqué par l’imam de la mosquée omarienne, sont importantes selon Amadou Ba. «Elles régissent la marche du monde, mais on doit profiter de leurs avancées et des aspects positifs qui nous ouvrent des connaissances énormes», ajoute-t-il non sans évoquer au passage l’exploitation des ressources d’hydrocarbures.
«Ce sont des questions sur lesquelles j’ai beaucoup travaillé ces dernières années. Je sais qu’au-delà de l’exploitation, le pétrole et le gaz peuvent avoir des retombées positives pour le peuple», dit-il en tempérant cependant les ardeurs de certains : «mais ce n’est pas comme les gens pensent, ce n’est pas automatique, ni tout de suite qu’on en profite. Et c’est bon qu’on le rappelle aux populations. Je n’en parle pas beaucoup parce que si on en parle d’une certaine façon, ça peut entrainer des désillusions et des déceptions chez les gens».
Selon lui, «il faut des années avant que cela ne produise des résultats que chacun pourra sentir. Et ça, c’est un long processus. Dans les pays qui ont ces ressources, c’est des années après l’étape où nous en sommes actuellement, qu’ils ont commencé à en profiter. Donc soyons patients».
Et de toutes ces questions, il a promis de revenir dans quelques jours, refusant de faire plus de commentaires sur les développements économiques et politiques de ces derniers temps.
Vox populi
