Trois ou quatre hommes enturbannés arrivés en 4×4 ont lancé leur attaque vers 19h45 (20h45 à Paris) au Splendid ainsi qu’au Cappuccino, un café-restaurant situé en face, et fréquenté par une clientèle d’expatriés. Le bilan s’élèverait pour le moment à au moins vingt morts. 
Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), qui revendique l’attentat au nom de sa cellule Al Mourabitoun, annonce, lui, la mort de «trente croisés» et semble viser les occidentaux et la France dans une fausse interview.

Le Cappuccino libéré. 

Des dizaines de personnes qui étaient recluses dans le café Cappuccino sortent peu à peu. Elles sont visiblement très éprouvées par les événements de la nuit. Les premières avaient pu sortir pendant que des coups de feu étaient échangés.

Que sait-on de l’attaque pour le moment ?
Si les conditions de l’attaque du Splendid et du Cappucino sont encore officiellement à déterminer, il semble que, vendredi soir aux alentours de 20h30, trois ou quatre hommes au visage masqué par des turban ont surgi devant le café-restaurant Capuccino sur l’avenue Kwamé Nkrumah, dans le centre de Ouagadougou. Tirant sur les vigiles, ils sont entrés pour tirer sur les clients et employés présents.

Dans la nuit, les sapeurs-pompiers ont fait état auprès du ministère de l’Intérieur de dix corps sur la terrasse. A 20h45, l’hôtel Splendid, situé en face. Ils tirent à vue sur les personnes présentes et en prennent d’autres en otage.
Il est possible qu’un des terroristes revienne au Cappuccino pour incendier des voitures. Il achève des survivants.
Tandis que la ville se vide, le gouvernement décrète l’état d’urgence, qui s’applique à partir de 23 heures et jusqu’à 6 heures.
Les forces armées burkinabé sont envoyées sur place, assistées par des membres des forces spéciales françaises.

Source Leparisien.fr