Natural Justice, en partenariat avec le Centre de recherches pour le développement international (CRDI), a organisé, ce 18 juin 2025 à l’hôtel Good Rade sur la VDN, un atelier national de restitution de l’étude de base du projet de recherche-action portant sur la gestion du changement climatique par l’autonomisation juridique.
Un levier pour renforcer la participation des femmes dans les décisions
L’objectif principal de cette rencontre était de favoriser une meilleure implication des femmes rurales et périurbaines dans la gestion du changement climatique par le biais de l’autonomisation juridique au Sénégal. Une ambition qui s’inscrit dans un contexte marqué par la faible représentation des femmes dans les instances décisionnelles.
« Comment renforcer l’implication des femmes à travers l’autonomisation juridique ? Comment leur faire comprendre que leur présence dans les instances de décision est fondamentale ? », a souligné Ouseynou Ndione, chargé de programme à la Direction du changement climatique, de la transition écologique et des financements verts au ministère de l’Environnement et de la Transition écologique.
Il a rappelé l’engagement de son ministère à promouvoir l’intégration effective des femmes dans l’élaboration et la mise en œuvre des politiques environnementales et climatiques.
L’engagement du ministère de l’Environnement
La participation du ministère s’inscrit dans une démarche de pilotage et de prise en charge des recommandations issues de cette étude, notamment l’identification des obstacles qui freinent la participation active des femmes aux processus décisionnels.
Il s’agit ainsi de proposer des pistes de solutions concrètes pour inverser cette tendance, alors que le taux de représentation des femmes dans ces sphères ne dépasse souvent pas 10 %, alors qu’elles représentent plus de 50 % de la population, a rappelé M. Seck, manager de programme à Natural Justice.
« Cet atelier vise à montrer qu’il existe un réel déficit de participation féminine dans les instances décisionnelles, alors même que les femmes constituent la majorité de la population. »
À travers ce projet de recherche-action, les acteurs entendent contribuer à renforcer les capacités juridiques des femmes et à faire évoluer les pratiques en matière de gouvernance environnementale et climatique.
Avec
Papa S Traoré journaliste indépendant