La polémique enfle à l’Assemblée nationale mais aussi dans plusieurs cercles et porte sur l’affaire du ‘’Sukëru Koor’’ dénoncée par le Guy Marius Sagna. Député membre du parti Pastef, invité de l’émission Gan Gi de la RTS, hier, Guy Marius Sagna en a profité pour contester les propos qui lui sont prêtés, dans sa publication, sur sa page Facebook.
«J’ai fait la publication de mon bilan le jeudi passé. Les commentaires ont commencé à tomber. Certains pointaient du doigt El Malick Ndiaye, président de l’Assemblée nationale pour lui reprocher une distribution de ‘’sukëru koor’’. D’autres évoquaient l’absence de rupture dans les pratiques à l’Assemblée nationale. L’on ne doit pas se baser sur ces appréciations sans avoir auparavant aller vérifier ce que j’ai publié», a-t-il déclaré, dans son propos en wolof.
Contre ceux qui le fusillent et qui, selon lui, le traitent de tous les noms d’oiseaux, GMS, les appelle à la prudence. «J’avais estimé qu’on doit arrêter, dans notre groupe parlementaire, la distribution de sukeru koor à l’Assemblée nationale. Nulle part dans cette publication, je n’ai cité le nom du Président El Malick Ndiaye. Si le président El Malick Ndiaye ou un autre député, sur la base des commentaires s’en prend à moi, il se trompe», a-t-il ajouté.
Selon lui, «chacun est libre de faire son propre bilan». Aussi a-t-il indiqué : «tout député qui croit que je ne dois pas faire un bilan personnel, cela l’engage et je le respecte. Je pense, pour ma part, que chaque député, chaque groupe parlementaire et l’Assemblée nationale, chacun doit faire son propre bilan. Mais, personne ne peut m’empêcher de le faire», a-t-il assuré.
Après avoir fait son bilan, il dit avoir écrit : «Nous devons rompre avec des pratiques d’un autre âge. Non conforme à l’exigence de rationaliser les dépenses de notre Etat». En dehors de cela, il persiste et signe n’avoir écrit, nulle part, que l’Assemblée nationale ne fout rien et qu’il n’y a pas de rupture.
Pour le moment, sa conviction est qu’après 6 mois à remplir sa mission de parlementaire, tout député doit faire le bilan de ses activités et les soumettre à l’appréciation de nos concitoyens.
«Je dois rappeler à tous nos concitoyens qu’au cours de la 14e législature, j’ai publiés, au moins 4, 5 ou 6 bilans. Durant ce mandat, je faisais pour chaque trimestre un bilan. J’invite les uns et les autres, à aller, voir ma page Facebook. Maintenant, pour quoi, pour ce 15e législature, je décide de faire le bilan des 6 mois, certains s’interrogent sur l’opportunité pour moi de le faire. Peu importe ceux qui s’en insurgent, j’invite tous mes concitoyens à aller jeter un œil dans ma page Facebook. Ils verront 4 à 6 bilans que j’ai eu à faire, durant mes mandats. Donc pourquoi je devrais changer ?», s’est-il demandé.
Guy Marius Sagna rappelle n’avoir jamais pris l’engagement, devant qui que ce soit des 130 députés du groupe parlementaire de Pastef, de ne pas faire de bilan. «Je trouve par contre qu’il devrait y avoir 3 types de bilans à l’Assemblée nationale. Celui de l’Assemblée, celui de chaque groupe parlementaire, s’il le désire, et le bilan individuel de chaque élu», a-t-il dit.
Vox populi