Le Bureau politique du Parti de la Construction et de la Solidarité/ JENGU TABAX, élargi aux
présidents des commissions techniques s’est réuni le samedi 22 février 2020 à 10h à son siège,
à la Cité Soprim, Parcelles Assainies, Dakar.
A l’entame de la réunion, le Secrétaire général national, M. Mor NDIAYE, a informé l’assistance
de la reconnaissance officielle du PCS/JENGU TABAX par récépissé n° 019762
MINT/DGAT/DLPL du 13 février 2020.
Faisant le point sur la vie du parti, le Bureau politique a entendu les rapports des différents
secrétaires nationaux et des présidents de commissions et a chaleureusement félicité les
responsables et militants pour :
– les diligences observées dans la gestion du dossier pour l’obtention du récépissé de
déclaration du parti ;
– l’installation des comités de quartier ou de village ;
– l’exécution du programme de l’École du parti dont la prochaine session portera sur «Les droits
et devoirs d’un parti politique» ;
– la tenue régulière des instances du parti ;
– le déroulement d’activités des femmes ;
– la participation aux différentes manifestations contre la hausse des prix de l’électricité et
pour la libération du Guy Marius SAGNA ;
– la vulgarisation des idéaux du parti et des axes du Programme TABAX à travers la
communication politique dans la presse.
Le Bureau politique a réservé une mention spéciale à M. Mor NDIAYE, Secrétaire Général
National qui conduit avec esprit d’ouverture, d’engagement et de persévérance, les destinées du
parti.
Après avoir réaffirmé l’ancrage du parti dans la coalition JOTNA, le Bureau politique encourage
les militants à préparer activement les locales et à privilégier le consensus avec nos différents
alliés pour promouvoir les militants proches des préoccupations des populations.
Procédant à l’analyse de la situation politique internationale, le PCS/JENGU TABAX a exprimé
sa vive inquiétude sur la dégradation de la stabilité politique dans nos pays voisins (Guinée
Bissau, GAMBIE et GUINEE CONAKRY) et les traitements subis par les pêcheurs sénégalais
notamment ceux de Guet NDAR. Le PCS/JENGU TABAX réaffirme son attachement à la paix
avec les voisins du Sénégal et la stabilité dans la sous-région.
Le PCS/ JENGU TABAX suit avec attention la situation internationale et s’inquiète de l’évolution
d’une épidémie causée par le coronavirus apparu dans la ville de Wuhan (province de Hubei,
Chine) en décembre 2019. La maladie s’étend dans plusieurs parties du globe.
Le PCS/JENGU TABAX est particulièrement attentif au sort des sénégalais vivant à WUHAN,
foyer de déclenchement de l’endémie et déplore la communication désastreuse du Président de
la République qui « décrète » l’impuissance de l’Etat au moment où nos compatriotes et leur
famille attendent de l’État une assistance multiforme y compris le rapatriement en toute
sécurité.
En ce qui concerne l’analyse de la situation politique nationale, le Bureau politique constate la
nette différence entre le tableau des promesses et engagements du régime depuis 2012 et sa
pratique politique quotidienne.
En lieu et place d’une gouvernance sobre et vertueuse, on assiste à une succession de scandales (Petrotim sur l’attribution de blocs pétroliers, l’Affaire des 94 milliards, les manquements graves révélés dans les rapports des corps de contrôle et de l’agence chargée du contrôle des marchés publics, des cas avérés de corruption etc. ).
Au lieu d’une lutte effective contre la corruption à travers la prévention et la répression des
détournements de deniers publics et de l’enrichissement illicite, on assiste à l’organisation de
l’impunité au profit des proches du pouvoir.
Au lieu d’une indépendance de la justice, on constate de fortes ingérences du pouvoir exécutif
dans le fonctionnement de la justice.
A la place d’une amélioration des conditions de vie et du pouvoir d’achat des populations, on
constate l’accentuation de la pauvreté et l’augmentation des prix des denrées de première
nécessité.
A la place d’une démarche hardie de résorption du chômage à travers une politique ambitieuse
de création d’emplois durables et décemment rémunérés, on assiste à un chômage endémique
notamment auprès des jeunes et à la fermeture quotidienne d’entreprises.
Le rêve d’un secteur privé national renforcé a été remplacé par le cauchemar de sa
marginalisation au profit des sociétés étrangères et de son étouffement par le biais de
l’accumulation d’arriérés que l’Etat peine à régler.
A la place de la sauvegarde d’un cadre macro-économique sain, stable et équilibré, on assiste à
un surendettement rampant et un ajustement structurel non assumé.
Au lieu d’une croissance économique inclusive qui rabote la pauvreté, on enregistre de faibles
retombées pour la majorité de la population.
Au lieu d’une renaissance de l’agriculture et de l’équipement rural accompagnée de
l’autosuffisance alimentaire, on assiste au sabotage des filières essentielles de l’agriculture
(notamment l’arachide et le riz), de l’élevage, de la pêche, de l’artisanat, du tourisme et de la
culture.
Au lieu de garantir la disponibilité du foncier pour les vrais agriculteurs, on assiste à la
spoliation des terres au détriment des légitimes bénéficiaires.
Au lieu de garantir la disponibilité de l’énergie à moindre coût, on assiste à une hausse des prix
de l’électricité.
Ayant constaté la situation dramatique qui entraine le réchauffement du front social par la
mobilisation de tous les secteurs de la société pour la défense de leurs intérêts matériels et
moraux dans les secteurs de l’agriculture, la pêche, l’éducation, la santé, les transports etc., la
réponse du pouvoir actuel est de bâillonner les libertés et de servir des slogans de plus en plus
creux.
D’une part, nous assistons à la restriction des droits et libertés des citoyens garantis par la
Constitution, à la répression à travers les arrestations arbitraires y compris pour diffusion de
tracts, aux emprisonnements arbitraires dont celle de Guy Marius SAGNA, les interdictions de
marche, le lynchage médiatique de combattants pour la transparence dans la gestion des
deniers publics comme le journaliste d’investigation Papa Alé NIANG.
D’autre part, la réponse du pouvoir consiste à chercher à atténuer la lutte des démocrates et
travailleurs des différents secteurs en organisant une tumultueuse diversion.
Le défilé orchestré des délégations politico-économiques de pays comme la France la Turquie,
le Canada et les États unis, vise à faire naître de faux espoirs devant la difficile situation que
vivent les sénégalais durement éprouvés par le marasme ambiant.
Quant aux tentatives de confiner les jeunes dans les loisirs, elles sont devenues flagrantes.
Face à ces dérives persistantes, le PCS/ JENGU TABAX, considérant que le rôle de l’opposition
n’est pas de chuchoter dans l’oreille du pouvoir mais d’organiser la riposte face aux multiples
agressions contre les populations, s’engage résolument à :
– se battre pour préserver les acquis démocratiques et l’intégrité électorale ;
– exiger que la lumière soit faite sur les dossiers pendants en justice et relatifs aux deniers
public ;
– à soutenir les secteurs en lutte pour défendre leurs droits ;
– à barrer la route à toute tentative assumée ou non de briguer un troisième mandat.
Le PCS/JENGU TABAX lance appel à toutes ses militants et sympathisants ainsi qu’aux partis et
organisations membres du Front de Résistance Nationale à orienter tous les efforts dans ce
combat.
PCS / JENGU- TABAX
Parti De La Construction Et De La Solidarité/ Jengu Tabax
Le Secrétaire Général national