Abdourahmane Sarr, ministre de l’Economie, du plan et de la coopération : «Le déficit budgétaire sera ramené à 3% dans un horizon raisonnable»

«Les déficits élevés constatés dans le rapport de la Cour des comptes par rapport à ce qui a été annoncé par l’ancien régime, ce sont des régularisations pour constater ces dépenses extrabudgétaires», a commenté hier, le ministre de l’Eco­nomie, du plan et de la coopération. D’après Abdourahmane Sarr, «ces mêmes régularisations se sont poursuivies en 2024. C’est pourquoi le déficit de 2024 est également élevé».

 

Et d’expliquer : «Il s’agit en bonne partie de régularisation pour payer des travaux qui ont été exécutés ou en cours d’exécution à notre arrivée et, qui ne pouvaient pas donc s’arrêter. Il y va de même pour le déficit budgétaire de 2025 qui est projeté à 7,1% du Pib.» Ainsi, avec les réformes annoncées, il promet que «ce déficit sera ramené à 3% dans un horizon raisonnable, de telle sorte à réduire également la dette à 70% du Pib comme demandé par les critères de convergence de l’Uemoa dans un horizon raisonnable».

 

S’inscrivant dans cette logique de transparence et de bonne gouvernance, il informe que «les projets qui seront dorénavant inclus dans le budget, seront strictement ceux alignés à la vision 2050 et compatibles avec les lois des finances».

LeQuotidien

Fatima Seck

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