Il y a eu la « fuite des cerveaux » qui, de façon soft, persiste. Hélas. Mais, dix mille fois plus acceptable et autant de fois plus tolérable que ce programme entrain de susciter tellement de fureurs et de bruits en La Cité : « la fuite des bras » de nos enfants , c’est à dire d’un trop-plein de compatriotes qui ne seraient nullement de refus si nos terres et nos champs agricoles avaient pouvoir de parole (s) et devoir d’exprimer leurs doléances !
Parce que les gens qui ont « les yeux ouverts », comme eût dit et écrit Marguerite Yourcenar, ont bien compris que les « châteaux en Espagne » sont de coriaces utopies, sinon des attrape-nigauds, voire des voies nouvelles pour toutes les servilités et, parce qu’ils ont, aussi, compris qu’il n’est d’Eldorado, nulle-part au monde, sinon que dans les imaginaires de patriotes douteux !
Quand on désire, du « Don de soi pour la Patrie », faire autre chose qu’un slogan de parti et / ou un cri de ralliement de militants et sympathisants, on ne promeut pas l’exil, même circonstancié, voire encadré, des jeunes : on les met en conditions au Pays ! Et pas ailleurs !
Quand on détient les leviers essentiels, décide et veut convertir en destin pérenne la Souveraineté, et en sa diversité la plus ample, on retient les enfants au pays et met en branle « le retour vers la terre » !
Serigne Saliou MBacké (Que les Grâces d’Allah l’emplissent davantage !) avait montré le Chemin et nous laisse, en héritage, « Khelcom ». Ce n’est pas sans raison que l’agro-business est, au Sénégal, devenu comme un sport national !
Interrogez les compatriotes un peu nantis, des technocrates bien de chez nous et, depuis quelques années, bien des « hôtes étrangers parmi » !
J’ose penser et, même, avoir assurance que le Président de la République, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar Faye et le Premier ministre, Monsieur Ousmane Sonko, sont dans les mêmes sensations et visions que moi !
Elie Charles Moreau