C’était une marche de protestation à Lompoul sur mer (département de Louga) pour lutter contre la boulimie foncière et l’exploitation jugée injuste du zircon le long du littoral par Grande Cote Opération (GCO).
Les populations surexcitées ont brûlé des pneus pour manifester leur ras le bol et exigé le départ de GCO qui, selon elles a fini de plomber les secteurs d’activités comme l’agriculture, le tourisme entre autres. A les en croire, GCO qui exploite le zircon dans cette partie de Lompoul ne fait rien pour les populations impactées.
«Nous interpellons les autorités à revoir les conventions signées entre la GCO et les communes situées sur le littoral car la société minière est en train de dilapider les terres et accaparer des ressources au nez et à la barbe des populations,» a soutenu Amadou Fall membre de l’association pour la défense des populations du littoral.
L’entreprise minière a barré la route qui mène vers Lompoul en passant par les villages et plusieurs hameaux situés sur le littoral rendant difficile l’accès. Selon Aliou Sow porte-parole des manifestants, la société a détruit l’environnement du littoral, divisé des familles et augmenté le chômage des chômages.
Pour rétablir l’ordre et la sécurité dans cette partie du littoral, le préfet de Kébémer accompagné des gendarmes se sont transportés sur les lieux pour arrondir les angles entre les responsables de GCO et les populations. «Dans le cadre de la Responsabilité sociétale d’entreprise (RSE), GCO avait promis de verser à partir de 2023, une enveloppe de 45 millions pour chaque commune du littoral, mais jusqu’à présent nous n’avons reçu aucun rotin», a informé M. Sow.
Pour rappel une audience publique s’était tenue la semaine dernière à Diokoul Dieuwrigne (département de Kébèmer) en présence des députés pour discuter des problèmes des populations du littoral liées à la présence de la GCO.
S Vox populi