Lancement en octobre des autoroutes de l’eau : Un projet vital pour l’accès à l’eau potable et le développement agricole du Sénégal

Le programme ambitieux des « autoroutes de l’eau », destiné à garantir l’accès à l’eau potable sur l’ensemble du territoire sénégalais, sera lancé en octobre, rapporte le quotidien EnQuête . Ce projet d’envergure vise également à soutenir les secteurs de l’agriculture et de l’élevage, selon les autorités.

Après la construction d’autoroutes routières telles qu’Ila Touba et Diamniadio, c’est au tour des autoroutes de l’eau d’être au centre des préoccupations du nouveau régime. Ce projet, destiné à améliorer l’approvisionnement en eau des régions comme Dakar, Thiès et Mbour, a été présenté en août dernier par le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Cheikh Tidiane Dièye, lors d’un conseil interministériel présidé. par le Premier ministre Ousmane Sonko.

Le ministre a souligné que la première phase de ce projet devrait s’achever en 2029. « Notre ambition, suivant la vision du président de la République et les directives du Premier ministre, est de faire en sorte que, dans une démarche phasée, inclusive et participative, l’eau soit présente partout dans le pays », at-il déclaré.

Selon le journal, ce programme découle d’une étude réalisée avec le soutien de la Banque mondiale. Le coordonnateur de la Cellule de planification et de coordination des politiques et programmes du ministère de l’Hydraulique, M. Diallo, a expliqué que cette initiative permettra de résoudre les problèmes d’approvisionnement en eau potable et agricole à travers un système de transfert d’eau. ‘eau. L’une des sous-branches du projet prévoit l’irrigation d’au moins 15 000 hectares dans la zone des Niayes, ainsi que la mise en place de casiers agricoles sur un tracé principal de 170 km et des branches secondaires de 230 km.

Et souligne-t-on, la zone Dakar-Thiès-Mbour sera la priorité de cette première phase, car elle représente plus de 50 % du PIB du pays et regroupe une grande partie des activités économiques et démographiques du Sénégal. Le projet devrait mobiliser 3,8 milliards de mètres cubes d’eau pour irriguer 7 000 hectares de terres agricoles, a précisé M. Diallo.

Ce programme, nous dit-on, également salué par le ministre de l’Agriculture, Mabouba Diagne, est jugé essentiel pour le développement du pays. Les autoroutes de l’eau, loin d’être une exclusivité sénégalaise, sont déjà mises en œuvre dans des pays comme le Maroc et l’Égypte, face aux défis posés par le changement climatique.

Oumou Khaïry NDIAYE
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