Les difficultés ne manquent pas au niveau de Khor Usine, le “plus vieux” quartier de la ville de Saint-Louis qui compte plus de 6000 âmes. Le quartier manque de tout car sur place, il n’existe pas d’assainissement ni de routes encore moins d’urbanisation bien faite. Sud quotidien
Le constat est fait par les responsables du Mouvement ACCES (Acteurs du Civisme et de la Citoyenneté pour l’Émergence au Sénégal) qui ont initié une journée de nettoiement ou “set sétal” pour débarrasser ce quartier des ordures. Un quartier qui abrite pourtant une caserne de la Gendarmerie, une grande banque de la place, l’Usine de traitement d’eau de la SONES entre autres
Rien n’est jamais trop tard pour bien faire. Un adage qu’ a bien compris les responsables du Mouvement ACCES (Acteurs du Civisme et de la Citoyenneté pour l’Émergence du Sénégal) qui, sous la houlette de leur Président Mouhamadou Fadel Koné ont initié une activité de nettoiement ou “set sétal” du quartier de Khor usine.
Cette activité, organisée en collaboration avec le Conseil de quartier, l’ADKU (Association pour le Développement de Khor usine), l’ASC Waraba et les Organisations de femmes, s’inscrit dans le cadre du plan d’actions dudit Mouvement qui s’investit au quotidien dans la restauration et la promotion des valeurs civiques et citoyennes, gages pour le développement économique et social du Sénégal.
Mais le nettoiement de ce vieux quartier s’est effectué dans un contexte où Khor usine, malgré les moult opportunités (Usine de traitement des eaux de la SONES, la Brigade Territoriale de la Gendarmerie, une grande banque) se trouve dans un état de vulnérabilité marqué par le manque d’assainissement, l’absence de voirie et d’urbanisation bien faite, une école élémentaire en délabrement très avancé. Une situation que juge paradoxale le Président du Mouvement ACCES, en ce sens que le quartier abrite des infrastructures de dernière génération qui cachent derrière la misère de cette population endogène qui ne profite pas du tout de son environnement. Une pléthore de difficultés auxquelles les autorités sont interpellées.
Mouhamadou Fadel Koné a tenu aussi à rappeler l’urgence et la nécessité de réhabiliter l’école élémentaire de ce quartier. “Nous ne pouvons pas aujourd’hui vulgariser le civisme et la citoyenneté au Sénégal dans des cadres et des conditions pareilles. En réalité, pour développer un pays, nous avons besoin d’inculquer à nos enfants et la jeunes génération les valeurs civiques et citoyennes”, at-il fait savoir. Aujourd’hui, a-t-il poursuivi, ce qui est attendu des autorités c’est qu’elles puissent mettre en place un réseau d’assainissement correct, des routes, qu’elles réhabilitent rapidement l’école du quartier
