Face à une accumulation exceptionnelle de marchandises au Port autonome de Dakar, le Sénégal et le Mali intensifient les négociations pour restaurer la fluidité du corridor Dakar–Bamako. Selon rts.sn, cité ici deux fois, plus de 2 400 conteneurs maliens sont actuellement en souffrance.
La visite de travail de la ministre malienne des Transports, Dembélé Madina Sissoko, intervient dans un contexte délicat : insécurité persistante sur les axes, pénurie de carburant, retards logistiques et perturbation des chaînes d’approvisionnement.
Selon rts.sn, les marchandises maliennes continuent d’affluer au port de Dakar, point de passage stratégique où transitent les deux tiers des importations du Mali. Mais l’engorgement actuel menace la continuité des échanges.
Lors d’une réunion à Diamniadio, la ministre sénégalaise Fatou Diouf a assuré son homologue du soutien complet de Dakar : « Les instructions du président de la République et du Premier ministre sont claires : ne ménager aucun effort pour renforcer la coopération bilatérale. »
Les deux pays veulent définir à la fois :
– une solution immédiate pour évacuer les 2 400 conteneurs ;
– un mécanisme durable pour éviter qu’un tel blocage ne se reproduise.
Pour Bamako, le corridor Dakar–Bamako est plus qu’un axe stratégique : « une véritable artère vitale » pour son commerce extérieur, selon la ministre Dembélé Madina Sissoko.
Les discussions se poursuivent en vue d’un plan conjoint, dans un contexte régional où les défis sécuritaires et infrastructurels se multiplient.


