Usage des OGM, le Burkina Faso un cas d’école pour la sous-région

Un atelier de sensibilisation des parlementaires et de la société civile, sur le cadre national de biosécurité s’est ouvert hier à Dakar, axé sur la prévention des risques biotechnologiques, un sujet qui préoccupe les autorités étatiques du Sénégal.

Souleymane Diallo, le directeur de cabinet du ministre de l’Environnement et du Développement durable, qui présidait la rencontre, a recommandé de «former, d’informer non seulement les partenaires prioritaires mais aussi, les juges et magistrats, les associations paysannes et autres organisations sur les options prises.

En Afrique de l’ouest, dans la bonne utilisation des Organismes génétiquement modifiés (OGM), le Burkina Faso est très en avance par rapport aux autres pays de la sous-région, notamment avec la culture du coton. Raison pour laquelle le directeur de cabinet du ministre de l’Environnement et du Développement durable, Souleymane Diallo a appelé les pays de l’Afrique de l’Ouest à suivre l’exemple de ce pays.

Il a rappelé que la loi sur la biosécurité adoptée depuis juillet 2009 et mise en place par l’Autorité nationale de biosécurité (ANB), rentre dans le cadre d’une gestion planifiée des risques liés à la mise en place du PSE.

« Il nous échoit de travailler à renforcer les instruments juridiques sur l’introduction de OGM dans notre pays en prenant les leçons apprises des autres pays qui partagent avec nous le programme régional de biosécurité de l’UEMOA », a-t-il déclaré, mais en rappelant le protocole de Cartagena sur la prévention des risques biotechnologiques, relatif à la convention sur la diversité biologique ratifié par le Sénégal depuis 2003.

Le représentant président de l’Union économique monétaire ouest africaine (UEMOA) au Sénégal, Dossolo Diarra, l’institution qu’il représente « va accompagner ses pays membres pour améliorer les bases de connaissances à travers des sessions de formation, en vue d’une harmonisation des textes juridiques sur les biotechnologies modernes.

Du fait d’un déficit de communication, les pays de l’UEMOA ne sont pas au même niveau de mise en œuvre de ce cadre juridique communautaire.

C’est pourquoi, selon Dossolo Diarra tous les acteurs doivent être au même niveau de connaissances afin de pouvoir évaluer et gérer les risques liés à l’utilisation des biotechnologies et la biosécurité.

 

Idrissa Diop Idy

Saër DIAL

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