Cette semaine, nous avons condamné le racisme systémique aux États – Unis qui a provoqué un nouvel assassinat d’un Noir américain non armé par la police.

Le meurtre de George Floyd a déclenché l’indignation et des protestations à travers les États-Unis. La tragédie a également inspiré des marches dans d’autres villes du monde, où des milliers de personnes ont protesté contre les inégalités raciales et les abus de la police.

Aux États-Unis, les Noirs sont trois fois plus susceptibles d’être tués par la police que les Américains blancs.

Dans 99% des homicides commis par la police entre 2013 et 2019, les policiers impliqués n’ont pas été accusés d’un crime.

Il n’est donc pas étonnant que notre sondage d’opinion du Baromètre américain de la corruption de 2017 ait révélé que près d’un tiers des Noirs américains considèrent la police comme très corrompue, contre un cinquième de la population totale.

La corruption exacerbe les effets de la discrimination, mais la relation exacte entre les deux phénomènes n’est toujours pas étudiée. C’est quelque chose que nous prévoyons d’étudier de près au cours des prochains mois.

Nous savons cependant que les abus de la police peuvent prendre de nombreuses formes et ne sont pas un problème unique aux États-Unis.

Au Nigéria , il est urgent d’améliorer les outils permettant aux citoyens de signaler les abus commis par les forces de l’ordre. Au cours des deux premières semaines de l’isolement du coronavirus, les exécutions extrajudiciaires faisant respecter la réglementation ont coûté la vie à plus que le virus lui-même.

En Afrique, les gens pensent que la police est l’institution la plus corrompue de leur pays. Comme le montre notre Baromètre mondial de la corruption – Afrique 2019 , 47% des Africains pensent que la plupart ou la totalité des policiers sont corrompus, 28% déclarant également avoir versé un pot-de-vin à un policier l’année précédente.

La police a également obtenu les taux de corruption les plus élevés dans nos enquêtes sur l’ Amérique latine et les Caraïbes et le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord , où 24 et 22%, respectivement, ont déclaré avoir versé un pot-de-vin à un agent des forces de l’ordre au cours de l’année écoulée.

Les personnes innocentes ne devraient jamais avoir à craindre pour leur vie ou leur gagne-pain lorsqu’elles rencontrent un policier.

Des changements systémiques fondamentaux, y compris des réformes anti-corruption , sont nécessaires dans les pays du monde entier pour prévenir les abus de la police. Les dirigeants doivent faire preuve de volonté politique pour donner la priorité aux réformes qui aident à rendre justice aux victimes de la corruption policière et à tenir les auteurs responsables.