Ouf de soulagement pour sa famille, Bintou Ndiaye retrouvée par la DIC très loin de leur foyer

Il aura fallu 45 jours de traque pour retrouver la petite Fatou Fall Ndiaye dite Bintou (4 ans), kidnappée par un homme non encore identifié, devant son école, à Rufisque. C’était le vendredi 19 juin dernier.

Le scénario digne d’un film hollywoodien a eu pour cadre le portail de l’école maternelle de la gamine, située en centre-ville de Rufisque, sur la place Joseph Gabard, près du marché central. Eh bien ! Depuis hier, Bintou a retrouvé le cocon familial.

Elle est rentrée chez elle. Bintou Ndiaye a été retrouvée. Et ce sont les policiers de la Division des investigations criminelles (Dic) qui étaient sur sa trace depuis qu’ils ont pris en charge l’enquête, quelques heures après le rapt, qui ont réussi à la localiser et à la récupérer.
Selon une source proche de l’enquête qui ne veut pas dire l’endroit exact, c’est très loin de Ndakaaru, dans une localité de l’intérieur du pays, que Fatou Fall Ndiaye dite Bintou a été retrouvée en début de semaine.

Mais ce n’est qu’hier que les enquêteurs de la Dic ont remis la petite fille de 4 ans à sa famille. Et inutile de vous dire que les larmes ont coulé à flots au quartier Ndarbou-Ndaw.

Des larmes de joie, de soulagement surtout pour ses proches, sa mère et son père, qui avaient même proposé une prime de 6 millions de francs Cfa à toute personne pouvant donner une information à même de permettre de retrouver la petite.
On n’a pas encore tous les détails de l’opération qui a permis de mettre la main sur l’enfant, encore moins sur ses ravisseurs, même si des suspects ont été interpellés dans le cadre de l’enquête.

Les policiers expliquant ne pouvoir en dire plus pour ne pas gêner l’enquête, mais tout est quand même bien qui finit bien. Car depuis, hier mercredi, Bintou Ndiaye a retrouvé les siens, grâce au travail des policiers de la Dic.

Comme quoi, au Sunugaal, quiconque commet un délit ou un crime, peut ne pas dormir du sommeil du juste parce que «nak», nos enquêteurs sont très «xaran» (dégourdis). Affaire à suivre donc…

Source ‘’Le Populaire’’

Dieyna SENE
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