Le libertinage « des filles à papa » dans les appartements meublés

La dégradation des mœurs a atteint aujourd’hui une proportion insoupçonnée dans notre  société en pleines mutations. Des jeunes filles élèves issues de famille nantie louent des appartements meublés pour une journée toute entière en vue de s’adonner à des séances de partouze ou bien à des attouchements sexuels entre elles. Certaines d’entre elles vont même plus loin en entretenant avec leur copain des rapports sexuels souvent filmés. Des témoignages en disent long sur ce phénomène. S’adonnant à ces pratiques dignes  des  films pornographiques, ces jeunes glissent vers le tabagisme et l’alcool.

Les appartements meublés, lieux de promotion de la débauche !

Aujourd’hui les appartements meublés poussent comme des champignons à Dakar. Certaines personnes louent ces appartements pour y passer de bons moments loin des regards indiscrets. Maintenant, c’est aux jeunes filles élèves qui entrent dans la danse. Ce sont des filles issues de familles nanties du pays qui louent ces appartements pour s’y retrouver entre copines ou bien entre couple en vue de s’adonner à toute sorte de liberté loin des regards indiscrets.

« La fille de l’un de mes meilleurs amis, s’est présentée à mon bureau pour me dire que son père menace de lui donner une bonne correction sur la base de rumeurs. Lorsque j’ai appelé son père pour en savoir plus davantage, ma surprise a été grande lors que ce dernier me dit que sa fille fait partie d’un groupe d’élèves qui s’adonnaient à des séances de partouze dans un appartement qu’elles ont loué en se cotisant. Et il y avait un film compromettant les mettant en cause dans un portable. Il estime que si ces choses tombent entre les mains de leur ennemi, ce sera la catastrophe et le déshonneur  pour leur famille », confie un homme, la quarantaine passée.

Dans ces locaux, ces jeunes filles se permettent de toutes sortes de liberté comme cela se passe dans les films pornographiques.

« On se retrouvait dans un appartement meublé que nous louons pour une journée. Au début, c’est entre copine pour regarder des films pornographiques ensemble. Ensuite, on s’adonnait à des attouchements entre fille, ouvrant la voie au lesbianisme. On se donnait  rendez-vous à l’école le samedi pour aller louer un appartement. Il y a tout de dedans, une cuisine, un salon avec télévision et DVD, une chambre, un frigo. Finalement, nous avons commencé à fréquenter  ces appartements avec nos petits copains », confie une fille repentie, issue d’une famille très nantie.

Elle poursuit : « Ce sont des folies, des caprices de jeunes filles  gâtées auxquelles nous nous adonnions. J’avoue que parfois  nous allions très loin sans retenu. D’autres filles plus osées, préfèrent louer d’autres appartements pour des ébats sexuels mais tel n’est pas le cas avec nous. Nous nous livrons seulement aux attouchements entre fille tout en regardant des films pornographiques. Ces genres de pratiques se passent dans la plus grande discrétion ».

Un autre témoignage d’un jeune banquier qui en dit long sur ce phénomène qui a atteint des proportions insoupçonnées.

« En toute honnêteté, je ne savais pas qu’il y avait des appartements meublés pour une journée de location en vue de passer de bons moments avec une fille. C’est ma copine élève qui m’a dit  qu’on pouvait passer la journée dans un appartement meublé en compagnie d’une de ses copines. Et je pouvais amener un ami avec moi. C’est ainsi que nous avons passé une belle journée à quatre. Ma petite  amie  m’a dit qu’elle avait l’habitude de venir ici en compagnie des copines de classe pour regarder des films pornographiques. Ces filles de riches se permettent toute sorte de folie », confie l’homme avec beaucoup d’hésitation et sous le couvert de l’anonymat.

Installé devant sa machine, dans une salle climatisée, l’homme  nous a montré un film qu’il a pris dans le portable de sa copine à son insu. Les images montrent des jeunes filles à moitié nues qui s’adonnaient à des attouchements sexuels. Et sa copine en fait partie.

« Ce sont toutes des filles issues de familles nanties car fréquentant des écoles dont le coût de la mensualité est très élevé contrairement aux autres établissements privés. Ces filles de riches se permettent toute sorte de liberté dans les appartements meublés. Avec l’argent de poche que leur donnent leurs parents, elles ont les moyens de se payer ces appartements pour une journée. Le coût s’élève à 20000 F CFA, voir 25000 F CFA », dit-il.

Des ébats sexuels et attouchements souvent filmés dans ces appartements 

Certaines filles se permettent de filmer les ébats sexuels avec leur copain ou les attouchements entre elles. C’est une réalité qui est aujourd’hui méconnue du grand public. Ils sont nombreux, les gens à ignorer ce qui se passe dans les appartements meublés surtout avec les filles issues  de famille nantie qui font du n’importe quoi dans ces lieux qui font la promotion de la débauche.

« Les filles louent des appartements meublés à 25 000 F Cfa, des fois à 20 000 F Cfa pour une journée entière. Elles ont les moyens de le faire parce que leurs parents sont riches. Elles filment leurs ébats dans leur portable. Et ces enregistrements peuvent parfois tomber entre les mains d’une autre personne. J’ai volé un enregistrement de ma copine qui était avec ses copines dans un appartement  meublé en train de fumer et vde s’adonner à des pratiques lesbiennes. Lorsqu’elle a su que je suis au courant, elle m’a donné beaucoup d’argent pour acheter mon silence et elle a même accepté de coucher avec moi. En tout cas, les filles sont en train de faire des choses très graves dans notre pays. Il est temps à ,ce que les pouvoirs publics commencent à s’intéresser aux appartements meublés bien que tout ce s’y passe est privé et loin des regards indiscrets », souligne Jules le « beau », un adepte de la belle vie.

Le tabac et l’alcool s’invitent dans ces rencontres discrètes

Elles sont aujourd’hui nombreuses, les filles  dans les écoles et établissements de formations professionnelles à fumer et voire même boire de l’alcool. Dans les appartements  meublés, les jeunes filles grillent des clopes et consomment de l’alcool en compagnie de leur petit copain.

« Quand on se retrouvait dans les appartements meublés, on se permettait toute sorte de liberté. Tout le monde se mettait à fumer, jeunes filles  comme garçons. C’est notre manière de vivre, nous aimons la belle car nous avons les moyens de payer tout ce dont nous avons besoin. Durant nos moments de folie, l’alcool coule à flot, ce qui pousse certains d’entre nous à aller très loin dans ces moments de libertinage », confie Pape Sarr.

C’est le quotidien qui rythme la vie des fils et filles à papa qui, pour la plupart du temps, font main basse sur l’argent de leur père pour faire le bamboula dans les appartements meublés où ils trouvent tout à leur disposition.

« J’ai été une fois convié à un « Yendou », organisé par des amis dans un appartement meublé à quelques encablures des cités faisant face au stade Léopold Sédar Senghor. On était au nombre de dix personnes, cinq filles et cinq garçons. Durant cette rencontre, certains d’entre nous s’adonnaient à des pratiques pas du tout catholiques. Les canettes de bière étaient au rendez-vous ainsi que la cigarette. Comme j’étais simple invité, je ne pouvais pas mettre certaines choses car la fille qu’on m’avait présentée, c’était pour la première fois que je la vois. Et on ne pouvait pas se permettre certaines choses à part certaines caresses souvent repoussées », raconte tapha, un bon viveur.

Ces genres de pratiques, c’est la nouvelle trouvaille des jeunes filles qui passent tout leur temps à s’amuser à l’insu de leurs parents. Les appartements sont en train de faire des malheurs chez les jeunes filles qui se livrent à toute sorte de choses, une fois dedans.

 

Saër DIAL

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Saër DIAL

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