D’après le rapport annuel 2016 : « Une année pas comme les autres » pour l’Évaluation indépendante de la BAD

Un communiqué de la Bad renseigne que l’évaluation indépendante du développement (IDEV) du Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) a publié son rapport annuel 2016. D’après le document, Année marquée par la publication d’un rapport exceptionnel, l’évaluation globale des résultats de développement et un processus de transformation pour répondre aux nouveaux besoins d’évaluation.

« Le monde du développement international évolue, la BAD aussi. Le statuquo n’est pas la solution », a déclaré Rakesh Nangia, évaluateur général de la Banque africaine de développement d’après la source. « Une année pas comme les autres »est le titre du Rapport annuel 2016 publié par IDEV « a-t-il poursuivi. Et toujours d’après le communiqué, cette entité de la Banque a su s’adapter au contexte en évolution, s’est positionnée comme un moteur de changement, et s’ajuste aux nouveaux besoins d’évaluation à l’ère des Objectifs de développement durables (ODD) et du Top 5(les cinq domaines prioritaires de la Banque : Éclairer l’Afrique et l’alimenter en énergie, Nourrir l’Afrique, Industrialiser l’Afrique, Intégrer l’Afrique et améliorer la qualité de vie des populations en Afrique) ».

Selon la source, en 2016, IDEV a publié 13 évaluations visant à améliorer les performances de la Banque, dont l’Evaluation Globale des Résultats de Développement (EGRD), qui porte sur 10 années d’appréciation des opérations de la BAD. Et l’EGRD a été conduite sur 3 ans et a engagé la quasi-totalité des effectifs, ce qui en fait le plus grand projet d’IDEV.
« Par ailleurs, IDEV a publié sept évaluations concernant des stratégies et des programmes-pays en Afrique du Sud, en Tunisie, en Zambie, au Burundi, en République démocratique du Congo, au Ghana et au Maroc, une étude de cas relatif au programme-pays du Mozambique, une évaluation de la stratégie d’intégration régionale pour l’Afrique de l’Est, et une synthèse d’évaluation sur le développement du secteur privé .» renseigne la source.

Le communiqué précise qu’IDEV a également mis en œuvre deux évaluations d’impact des programmes d’approvisionnement en eau et d’assainissement en milieu rural en Ethiopie et en Tanzanie. Et les évaluations d’impact ont été adoptées par l’équipe comme un moyen important et viable d’estimer les résultats pour un programme de développement donné. Toujours d’après la source, IDEV a également répondu à une demande accrue avec, notamment, le démarrage des études relatives à l’intégration régionale en Afrique Centrale et au Fonds forestier du bassin du Congo, entre autres.
Et la source de préciser : « L’évaluation indépendante du développement du Groupe de la Banque africaine de développement s’est positionnée comme un moteur de changement. Le rapport annuel souligne les efforts déployés pour promouvoir le développement des capacités en termes d’évaluation à travers son soutien tout au long de l’année au Réseau des parlementaires africains pour l’évaluation du développement (APNODE) et à la Plateforme d’Evaluation pour les Institutions Africaines Régionales de Développement (PEIARD) ainsi qu’au renforcement des systèmes nationaux d’évaluation (RSNE) ».

D’après le communiqué, cette entité a organisé de nombreuses activités d’apprentissage en mettant particulièrement l’accent sur l’évaluation de l’impact. Et son événement phare, la Semaine d’évaluation du développement de la BAD, a servi de cadre à des experts en développement pour partager leurs points de vue sur la meilleure manière de faire levier aux cinq domaines prioritaires de la BAD.
Selon le document, durant « l’année pas comme les autres », des défis ont été relevés tels l’acquisition, au sein du personnel, du mix de compétences nécessaires pour réussir sa transition vers une internalisation des travaux d’évaluation, ou les problèmes d’accès aux données de qualité afin d’assurer son rôle étendu.
Toujours d’après la source, concernant l’avenir, Rakesh Nangia a déclaré: « IDEV s’est avéré compétent dans ses réponses aux nouveaux besoins d’évaluation. Nous poursuivons le processus de transformation amorcé l’année dernière et maintenons notre statut d’indépendant tout en soutenant la Banque en vue d’obtenir de meilleurs résultats et une autoévaluation plus solide de ses départements opérationnels « .

Saër DIAL

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