L’audience accordée cette semaine par le président Bassirou Diomaye Faye à Alex Soros, président du Conseil d’administration de l’Open Society Foundations, a suscité une vive controverse sur les réseaux sociaux. Certains internautes, y compris des membres du pouvoir, ont dénoncé un rapprochement jugé contradictoire avec les positions antérieures du parti Pastef sur les questions sociétales.

D’après le quotidien L’As, les critiques visent principalement le rôle de Soros dans la promotion supposée des droits des minorités LGBTQ+.

En réaction, le député Amadou Ba, ancien critique de cette fondation, a tenu à clarifier la position du gouvernement actuel, qu’il juge cohérente et sans ambiguïté.

Selon L’As, le parlementaire rappelle que trois événements récents attestent de la fermeté de l’exécutif : le rejet par le président Faye d’un appui au développement conditionné par l’ouverture aux minorités LGBT, l’annulation par Yassine Fall d’un colloque à visée militante, et le soutien de l’Assemblée nationale à une loi renforçant les sanctions contre la propagande LGBTQ+.

Amadou Ba appelle ses camarades à se concentrer sur la promotion des actions gouvernementales au lieu d’alimenter ce qu’il qualifie de « polémiques stériles ». Selon lui, la priorité reste la responsabilité devant les enjeux actuels du pays, et non les querelles de positionnement. Il conclut en appelant à l’unité autour de la ligne républicaine assumée par le président Diomaye Faye et son équipe.