Transparency International alerte : la récente tentative du gouvernement ukrainien de réduire l’indépendance des organismes anticorruption montre la fragilité de ces institutions et la nécessité d’une vigilance permanente.
En juillet, une décision du gouvernement ukrainien visant à limiter l’indépendance du Bureau national anticorruption (NABU) et du Bureau du procureur spécialisé (SAPO) a déclenché une vague d’indignation. Face à la mobilisation de la société civile et aux critiques internationales, Kiev a dû rétablir leur autonomie une semaine plus tard.
Pour Transparency International, cet épisode reste révélateur d’un recul préoccupant. Malgré son revirement, l’Ukraine stagne dans la lutte contre la corruption, avec un score de 35/100 à l’Indice de perception de la corruption.
L’ONG appelle à des réformes structurelles, notamment l’application des recommandations de l’audit externe du NABU, pour éviter de perdre la confiance des citoyens et compromettre l’intégration européenne.
Au-delà du cas ukrainien, Transparency International rappelle que partout, les organismes indépendants doivent être protégés pour garantir la transparence et la responsabilité des pouvoirs publics.