Après plusieurs mois de vaines démarches, les populations affectées par le projet TER à Sébikotane annoncent une caravane de protestation pour ce samedi.
D’après walf-groupe.net, les personnes impactées par le projet du Train express régional (TER) dans la commune de Sébikotane ont décidé de hausser le ton. Elles dénoncent l’absence de réponse de l’État et de l’APIX malgré cinq correspondances adressées au chef de l’État et à son Premier ministre.
Le collectif réclame le règlement rapide des compensations promises et une allocation de vulnérabilité pour les familles et commerçants touchés. La question du relogement reste centrale : selon le mouvement « Taxawou Sunu Momél », les sites de recasement proposés sont dépourvus d’infrastructures de base (eau, électricité, routes).
Sur les 1 360 personnes concernées, seules 50 auraient reçu une notification, un chiffre jugé « dérisoire » par les porte-parole. Beaucoup de maisons et commerces ont été démolis sans solution de remplacement. Considérant qu’ils sont les « premiers actionnaires » du projet pour avoir sacrifié leurs biens, les habitants estiment que leur dignité est menacée et promettent de poursuivre leurs actions de contestation.