L’intersyndicale du Personnel administratif, technique et de service de l’UCAD hausse le ton face à l’insécurité persistante sur le campus et met la pression sur les autorités universitaires.
La crise sécuritaire à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) prend une nouvelle tournure. L’intersyndicale du Personnel administratif, technique et de service (PATS) a donné un ultimatum de 24 heures aux autorités afin de rétablir la sécurité sur le campus.
Dans une déclaration relayée par walf-groupe.com, les syndicats dénoncent des agressions physiques et morales dont auraient été victimes plusieurs travailleurs, notamment au campus pédagogique. Une situation jugée incompatible avec des conditions normales de travail.
Face à ce qu’ils qualifient d’inaction, les syndicalistes menacent de demander aux travailleurs « de rester à la maison » si aucune solution concrète n’est apportée dans les délais impartis. Ils invitent néanmoins chaque agent à évaluer la situation à son niveau et à rentrer en cas de nécessité.
L’intersyndicale appelle le rectorat à prendre « toutes les mesures de sécurité idoines » pour protéger le personnel et restaurer un climat apaisé au sein de l’université. Elle assure suivre de près l’évolution de la situation.
Selon walf-groupe.com, les syndicats préviennent enfin qu’ils n’excluent aucune action supplémentaire si l’ultimatum venait à expirer sans réponse satisfaisante, laissant planer la menace d’une paralysie administrative à l’UCAD.


