Alors que le Parquet s’apprête à relancer plusieurs dossiers sensibles liés à la période 2021–2024, l’affaire Adji Sarr refait surface, ravivant des interrogations sur des événements encore opaques, des responsabilités non élucidées, et des interventions controversées des forces de sécurité.
Selon Vox Populi, l’affaire Adji Sarr revient sur le devant de la scène judiciaire, alors que le Parquet envisage de rouvrir des dossiers liés à des violences graves survenues entre 2021 et 2024, notamment des meurtres, actes de torture, assassinats, voire des faits pouvant relever de crimes contre l’humanité. Cette relance judiciaire soulève de nombreuses questions, particulièrement sur des aspects jusqu’ici restés dans l’ombre.
Toujours selon Vox Populi, un rapport confidentiel mentionnerait une mission de surveillance menée discrètement par des éléments de la Gendarmerie nationale sur le salon de massage Sweet Beauté, situé sur la VDN, deux semaines avant les faits présumés de viol impliquant Ousmane Sonko. À l’époque, une enquête interne aurait été ouverte par le Haut commandement de la Gendarmerie, sous la direction du général Jean-Baptiste Tine, révélant des éléments troublants.
Un autre épisode fait débat : l’intervention inattendue de la Gendarmerie dans une zone relevant de la Police nationale, lors d’une manifestation qui a dégénéré. Des tirs de balles en caoutchouc avaient grièvement blessé une jeune fille à Fass. Les gendarmes, interpellés, ont ensuite été libérés sur instruction d’« en haut lieu », laissant planer des doutes sur l’origine de cet ordre et les raisons de cette intervention hors secteur.
Ces éléments, associés à d’autres encore confidentiels, pourraient offrir une lecture inédite des événements tumultueux de cette période. L’audition possible de l’ex-capitaine Seydina Touré, acteur central du dossier Sonko-Adji Sarr, est également attendue. Un ordre d’arrestation à son encontre aurait été émis, mais des éléments des forces spéciales s’y seraient opposés. Pourquoi ? Que sait-il réellement ?
À l’évidence, cette affaire symbolise un tournant : entre révélations potentielles et quête de vérité, le pays est face à une exigence de justice et de transparence.