Succès de l’emprunt obligataire de 150 milliards FCFA, : Un signal fort de confiance en l’avenir Par Pape Samba Cissé

Le succès de l’emprunt obligataire de 150 milliards FCFA, sursouscrit à hauteur de 405 milliards FCFA, est un indicateur économique et financier majeur. Il ne s’agit pas seulement d’un chiffre impressionnant, mais d’un signal fort envoyé par le marché.

 

D’abord, cela démontre une confiance des investisseurs, aussi bien nationaux qu’internationaux, en la solidité des finances publiques du Sénégal et en la crédibilité de la nouvelle administration. Dans un contexte de transition politique, un tel engouement reflète une adhésion à la trajectoire économique du pays.

 

Ensuite, au-delà des comparaisons avec les émissions obligataires passées, c’est l’ampleur de la souscription qui interpelle. Réussir à mobiliser près de trois fois le montant recherché signifie que le Sénégal reste attractif malgré les défis budgétaires évoqués.

 

Enfin, cet emprunt ne doit pas être perçu comme un simple succès technique, mais comme un levier stratégique. L’enjeu est désormais d’orienter ces ressources vers des projets structurants, capables de renforcer la croissance et d’améliorer les conditions de vie des Sénégalais. Car au-delà de la confiance des investisseurs, c’est celle des citoyens qui sera déterminante.

 

Ce succès est donc une opportunité, mais aussi une responsabilité. La balle est désormais dans le camp des décideurs pour transformer cet engouement financier en résultats concrets pour le développement du pays.

 

Pape Samba Cissé

Succés de l’appel public à l’epargne! Quel commentaire Par Pape Malick Ndour

 

D’ici quelques jours, la machine de manipulation de Pastef s’activera à plein régime. On vous fera croire que l’opération d’appel public à l’épargne de 150 milliards, récemment lancée sous forme d’emprunt obligataire (pompeusement baptisée par certains communiquants de Pastef comme une « prise exceptionnelle de participation dans l’actionnariat des projets du Sénégal juste et prospère ») a été un succès franc, remarquable et inédit. Les superlatifs fuseront, les plateaux s’animeront, et les non-initiés penseront assister à un événement économique inédit dans l’histoire du pays.

 

La réalité, pourtant, est bien moins spectaculaire. Rien de nouveau sous le soleil : ce n’est ni la première ni la dernière fois qu’un emprunt obligataire soit clôturé avant la date prévue. Pour rappel, en août 2022, le Sénégal avait déjà bouclé une opération similaire en seulement …six jours (je dis bien six jours seulement), récoltant plus de 138 milliards de FCFA alors que l’objectif était fixé à 120 milliards. Et cela, avec des taux nominaux moins attractifs que ceux proposés aujourd’hui.

 

Encore mieux : en mars 2022, soit cinq mois auparavant, une autre émission obligataire avait été sursouscrite à 200 % en un temps record et cloturé avant la date limite. Les exemples font foison et pour mi3ux comprendre il faut allee sur Google et taper ce groupe de mot: Emprunt obligataire senegal succés. Vous verrez par vous meme…

 

Présenter aujourd’hui cet engouement comme une soudaine démonstration de patriotisme financier de la part des senegalais en guise de confiance aux nouvelles autorité serait donc malhonnête. Les Sénégalais – et au-delà, les investisseurs de la zone UEMOA – ont toujours répondu présents, qu’il s’agisse de prêteurs burkinabès, ivoiriens, togolais, béninois ou sénégalais. Il convient donc de relativiser : non, l’operation n’a rien d’exceptionnel ni de miraculeux. Elle confirme seulement que le marché fait encore confiance au pays soit disant en ruine avec des marges de manoeuvre budgetaires et financières quasi-inexistantes…

Réponse à Papa Malick Ndour:Un succès qui parle de lui-même Par Papis Samba Dabakh Cissé

 

Il est toujours étonnant de voir certains s’évertuer à minimiser les succès du Sénégal sous prétexte qu’il n’y aurait « rien de nouveau sous le soleil ». Pourtant, quand une levée de fonds de 150 milliards est sursouscrite à hauteur de 405 milliards, soit un taux de couverture de 270 %, il s’agit bien d’un signal fort du marché financier.

 

Comparer cette opération aux précédentes sans prendre en compte le contexte économique et politique revient à ignorer une donnée essentielle : la confiance des investisseurs ne s’accorde pas à n’importe qui, et encore moins à un pays qui aurait, selon certains, perdu toute crédibilité économique. Or, la rapidité et l’ampleur de la souscription démontrent précisément l’inverse.

 

Oui, des emprunts obligataires ont été clôturés avant terme dans le passé, mais l’ampleur de la demande observée cette fois-ci marque une dynamique nouvelle.

La confiance est bien là, et elle ne se décrète pas, elle se mérite.

Quant à l’argument selon lequel il ne s’agirait pas d’un « patriotisme financier », faut-il rappeler que les investisseurs, quels qu’ils soient, ne placent pas leur argent sur un coup de tête, mais en fonction d’analyses rigoureuses des perspectives économiques et de la stabilité du pays ? Que cela plaise ou non, l’émission obligataire de cette nouvelle administration est un succès objectif, et c’est cela l’essentiel.

 

Papis Samba Dabakh Cissé

Saphiétou Mbengue
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