Dans une déclaration rendue publique à l’issue de sa réunion du jour, le Secrétariat Exécutif National (SEN) de l’Alliance Pour la République (APR) a vivement dénoncé ce qu’il qualifie de dérives autoritaires du régime en place. Le parti s’insurge notamment contre le communiqué du CNRA mettant en demeure le Groupe Futurs Médias et contre les convocations de journalistes comme Madiambal Diagne et Badara Gadiaga.
Le SEN y voit une tentative manifeste d’intimidation visant à faire taire les voix indépendantes, et appelle à la libération immédiate de Badara Gadiaga, présenté comme une victime de provocation verbale. L’APR dénonce également l’“instrumentalisation de la justice” contre plusieurs de ses cadres politiques actuellement sous contrôle judiciaire, en détention ou sous bracelet électronique.
Dans le même document, le parti fustige les attaques contre la magistrature tout en réitérant son soutien à l’institution. Il réclame la démission du Premier ministre Ousmane Sonko à la suite de sa condamnation pour diffamation par la Cour suprême, estimant qu’il est désormais disqualifié pour diriger le gouvernement.
En conclusion, l’APR appelle à la mobilisation de toutes les forces démocratiques du pays et de la diaspora pour défendre les libertés fondamentales. Il soutient également les luttes sociales en cours dans les secteurs de la santé, de l’éducation, de la justice et de l’enseignement supérieur, et interpelle le gouvernement sur l’urgence de négocier avec les partenaires sociaux.