À l’approche du Salon international des médias d’Afrique (SIMA), son coordonnateur Matar Silla exprime sa vive inquiétude face à la fragilité économique du secteur médiatique sénégalais, pourtant essentiel à la démocratie.

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Dans un entretien accordé hier à l’APS, Matar Silla, coordonnateur du Salon international des médias d’Afrique (SIMA), a tiré la sonnette d’alarme sur la situation économique difficile que traversent les médias sénégalais.

« La majorité des journalistes et techniciens exercent leur métier par passion, sans agenda politique », a-t-il souligné, saluant leur contribution au rayonnement du pays.

Selon l’APS, M. Silla plaide pour une politique audiovisuelle plus ambitieuse et un meilleur accompagnement des pouvoirs publics. Il insiste sur le rôle clé des médias dans la couverture d’événements majeurs comme les Jeux olympiques de la jeunesse 2026 et appelle à des stratégies de communication anticipées et innovantes.

Le SIMA, prévu du 27 au 30 octobre, abordera ces enjeux sous le thème « L’Afrique face aux nouveaux défis des médias ».

Pour Matar Silla, soutenir les médias, c’est aussi investir dans le capital humain et la créativité du pays.