Face aux interrogations sur la disponibilité du sucre et du riz sur le marché, le ministère de l’Industrie et du Commerce rassure les consommateurs et réaffirme son soutien à la politique d’import-substitution prônée par le gouvernement.
Le ministère de l’Industrie et du Commerce a tenu à rétablir les faits après des informations relayées dans la presse sur d’éventuelles tensions dans l’approvisionnement en sucre et en riz. Dans une note officielle, le ministère assure que le marché est correctement approvisionné et que les mesures de régulation continuent de garantir des prix accessibles pour les consommateurs sénégalais.
S’agissant du sucre, les autorités précisent que la Compagnie Sucrière Sénégalaise (CSS) conserve un quota de 20 000 tonnes, et que les autorisations d’importation (DIPA) sont délivrées selon la réglementation en vigueur, uniquement pendant les périodes où la production nationale ne couvre pas la demande. Ces importations visent à éviter toute tension inflationniste tout en protégeant la filière locale.
Concernant le riz local, le ministère identifie les difficultés de commercialisation non pas dans la délivrance des DIPA, mais dans la disparité entre les prix d’achat et les prix de vente. Une mission a été dépêchée sur le terrain pour réévaluer les marges et structurer les prix. En parallèle, le gouvernement oriente désormais tous les achats publics vers le riz local, et conditionne la délivrance des DIPA au volume de riz national acheté pendant la période de production.
Ces mesures, précise le ministère, visent à renforcer la souveraineté alimentaire du Sénégal, à encourager la consommation locale, et à soutenir les producteurs et transformateurs nationaux.
Le communiqué se conclut par un appel aux citoyens à « consommer local », un geste à la fois économique et patriotique, qui contribue à la résilience de l’économie nationale et à la réduction de la dépendance extérieure.
Pour le Secrétaire général du ministère, ces efforts traduisent la volonté ferme du gouvernement de préserver « la stabilité des prix, la transparence des importations et la compétitivité des filières locales ».


