L’administratrice générale du Fonds de garantie des inves‐ tissements prioritaires (Fongip) a rejeté les accusations d’affectations arbitraires et de licenciements abusifs. Libération, qui livre l’info rappelle que Amadou Sy et des agents du Fongip sont montés au créneau hier pour dénoncer ce qu’ils qualifient d’affectations arbitraires et de licenciements arbitraires. Des accusations vite démenties par l’administratrice générale du Fongip.
«Le Sénégal ne s’arrête pas à Dakar », a tempéré Ndèye Fatou Mbodj qui évoque des mesures prises dans le cadre du déploiement du Fongip dans d’autres régions du Sénégal comme avec l’antenne de Touba.
Concernant les licenciements évoqués, Ndèye Fatou Mbodj les assume et donne des explications.
«Des agents ont eu 80 jours d’absence non justifiée, des gens ont été recrutés à des postes de responsabilité alors qu’ils n’ont même pas le bac. Des chauffeurs ont été recrutés alors qu’ils n’ont même pas le permis. C’est un scandale », s’est‐elle offusquée.
Selon toujours le journal, accusée de vouloir caser sa clientèle politique, l’administratrice générale du Fongip rejette en bloc.
«Je suis certes une militante de Pastef mais je ne suis pas je ne suis pas là pour caser une clientèle politique. Quand j’entre au Fongip, mais casquette de Pastef, je la laisse dehors. J’entre au Fongig en tant qu’administratrice générale. J’ai pris des gens de l’Apr à qui j’ai confié des postes de responsabilité. Je ne regarde pas qui est de quel bord car seules les compétences m’intéressent », a‐t‐elle affirmé