Le Parti Socialiste du Sénégal, jadis flambeau du progrès, de la justice sociale et de la solidarité nationale, s’enlise aujourd’hui dans une léthargie inquiétante.
Ce grand héritage politique, bâti par les sacrifices et les combats d’hommes et de femmes de valeur et de conviction, semble désormais orphelin de vision et d’énergie.
Depuis le rappel à Dieu du camarade Secrétaire général Ousmane Tanor Dieng (paix à son âme), notre formation politique vit une ère d’immobilisme sans précédent.
Madame Aminata Mbengue Ndiaye, actuelle Secrétaire générale par intérim, s’accroche toujours à la tête du parti alors que le navire socialiste s’enfonce chaque jour un peu plus.
Hélas, l’histoire risque de retenir que sous son intérim, le PS a perdu de son âme, de sa vitalité et de son ancrage populaire.
Trop, c’est trop !
Nous, jeunesses socialistes, refusons de regarder mourir l’héritage de Senghor, Diouf etc qui a forgé la conscience politique du Sénégal moderne.
Nous avons certes beaucoup de respect pour le parcours de madame la Présidente et son engagement militant, mais force est de constater qu’à l’heure actuelle, avec la nouvelle reconfiguration politique du pays — un Sénégal dirigé par une classe politique jeune : Bassirou Diomaye Faye, Ousmane Sonko, El Malick Ndiaye, respectivement Président, Premier Ministre, Président de l’Assemblée nationale, tous âgés de moins de 60 ans — il devient impératif d’avoir en face une opposition jeune, dynamique et conquérante, capable de porter une alternative crédible.
À tous les camarades d’ici et d’ailleurs, jeunes en particulier, nous lançons un appel solennel à la mobilisation à la base.
Nous avons le devoir historique de refuser le statu quo, la résignation et la confiscation d’un héritage collectif par une poignée de responsables dépassés par leur temps.
L’heure n’est plus à la nostalgie, mais à la refondation.
Nous ne devons manquer sous aucun prétexte le congrès extraordinaire à venir : il doit être celui du sursaut, du renouvellement des instances, de la redéfinition de notre ligne politique et du retour du parti à sa jeunesse.
Car c’est dans la jeunesse que résident l’avenir, la créativité et la légitimité militante.
Et justement, notre parti regorge de jeunes talents et de leaders prometteurs, animés par une foi sincère en nos idéaux.
Parmi eux, le camarade Dibcor Faye, Secrétaire général du MEES, incarne cette nouvelle génération socialiste : par son dynamisme, sa popularité, son enracinement dans sa base naturelle à Diarrère, son influence dans le département de Fatick, et son écho à travers tout le pays.
Des profils comme le sien prouvent que le Parti Socialiste peut renaître — à condition qu’on lui rende sa sève : la jeunesse, la base, les idéaux de justice et de progrès.
Il est temps que la vieille garde cède la place, non pas par reniement, mais par générosité et lucidité, pour accompagner, encourager et conseiller la relève.
Il est temps qu’un vent nouveau souffle sur Colobane.
Il est temps de rendre au Parti Socialiste sa dignité, son courage et sa voix.
Le Parti Socialiste ne doit pas mourir.
Mais pour qu’il vive, il doit changer maintenant.
✊🏽 Vive le renouveau socialiste avec sa jeunesse !
Léon Junior Faye 11ème Coordination Dakar/ Patte d’Oie