Le ministre de la Justice a annoncé la fin prochaine des fouilles corporelles intégrales infligées aux détenus lors de leur admission en prison. Selon Vox populi, à partir de 2026, des scanners remplaceront cette pratique jugée dégradante.
Très critiquées par les organisations de défense des droits humains et des anciens détenus comme le député Guy Marius Sagna, les fouilles corporelles intégrales seront bientôt abandonnées dans les prisons sénégalaises.
Devant les députés, le ministre de la Justice a confirmé l’acquisition, dès le budget 2026, de scanners destinés à renforcer la sécurité tout en respectant la dignité des personnes incarcérées.
Je journal souligne qu’actuellement, le décret n°2001-362 impose la fouille des détenus à leur entrée et lors de chaque transfert judiciaire. Mais la pratique consistant à obliger les prévenus à se dévêtir totalement est considérée comme attentatoire à la dignité humaine.
« Le nécessaire va être fait pour garantir le respect des droits des personnes tout en préservant la sécurité des établissements », a assuré le ministre.