Après l’annonce d’un cessez-le-feu entre Israël et le Hamas, Reporters sans frontières (RSF) appelle à la justice pour les 220 journalistes palestiniens tués en deux ans de conflit, dont 56 dans l’exercice de leurs fonctions. L’organisation plaide pour l’accès à Gaza et la protection urgente des professionnels des médias.
L’accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hamas, intervenu après deux années d’un conflit d’une violence inédite, apporte un souffle d’espoir, mais ne saurait faire oublier le lourd tribut payé par la presse à Gaza.
Selon Reporters sans frontières (RSF), près de 220 journalistes ont perdu la vie, dont 56 en plein exercice de leur métier. Une stèle commémorative a été inaugurée à Bayeux, en France, en hommage à ces victimes.
RSF, qui a déjà déposé cinq plaintes devant la Cour pénale internationale (CPI), réclame justice pour ces crimes de guerre et demande un accès immédiat à Gaza pour les journalistes exilés et la presse internationale.
L’organisation insiste également sur la nécessité d’évacuer les journalistes palestiniens qui le souhaitent, et exige la libération de ceux encore détenus par Israël.
Pour RSF, ce cessez-le-feu ne doit pas être synonyme d’oubli, mais plutôt l’occasion de rétablir la vérité, la liberté d’informer et la protection des journalistes, piliers essentiels de la démocratie et du droit international humanitaire.