Pour diffamation présumée contre l’IPRES : les délégués du personnel portent plainte contre Omar Faye

Les délégués du personnel de l’Institution de Prévoyance Retraite du Sénégal (IPRES) ont décidé de passer à l’action. Ils ont déposé une plainte officielle contre Omar Faye, chroniqueur à la radio Zik FM, qu’ils accusent de tenir des propos diffamatoires à leur rencontre ainsi qu’à l’égard de la Direction Générale de l’institution.

Dans un document désigné au Procureur de la République, les représentants des employés dénoncent des accusations publiques qu’ils qualifient de « malveillantes et infondées ». Selon eux, Omar Faye aurait, à deux reprises, utilisé des plateformes médiatiques pour ternir l’image de l’IPRES et de son personnel.

Des propos jugés nuisibles

Les délégués rapportent que le chroniqueur a d’abord attaqué la Direction Générale avant de s’en prendre au personnel, notamment lors d’une récente émission diffusée ce mardi. Ils estiment que ces déclarations, formulées sans preuve, visent à manipuler l’opinion publique et à obtenir les faveurs de certaines autorités.

« Ces propos diffamatoires portent gravement atteinte à notre honneur et à notre crédibilité. Ils créent un climat délétère au sein de l’IPRES, déjà confronté à des conditions de travail difficiles », soulignent les délégués dans leur plainte.

Des preuves à l’appui

Pour appuyer leurs accusations, les représentants des travailleurs affirment disposer d’un enregistrement sonore diffusé sur Zik FM ainsi que d’une vidéo où Omar Faye aurait tenu des propos diffamatoires, notamment à la rencontre des autorités de l’IPRES.

S’appuyant sur l’article 248 du Code pénal sénégalais, qui sanctionne la diffamation envers les personnes physiques ou morales, les plaignants demandent l’ouverture d’une enquête. Ils appellent également à des sanctions contre le chroniqueur afin de mettre un terme à ce qu’ils constituent comme une « campagne de désinformation » qui porte atteinte à leur réputation.

Un appel à la justice

Les délégués du personnel de l’IPRES se déterminent à défendre l’honneur de l’institution et de ses employés. « Nous sommes des travailleurs honnêtes. Ces accusations injustifiées ne doivent pas rester impunies », concluent-ils, tout en réaffirmant leur disponibilité à collaborer avec la justice pour faire la lumière sur cette affaire.

La balle est désormais dans le camp du Procureur de la République, qui devra apprécier les faits et décider des suites à donner à cette plainte.

Saphiétou Mbengue
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