Mes Études Et Ma Bourse : Une Longue Histoire Par Papa S Traoré, journaliste.

L’UCAD, le temple de la connaissance, s’est mué en terrain de violence infernale.

 

Intifada À L’UCAD– Le 2 décembre 2025, les forces de l’ordre et de sécurité ont franchi les portes du campus, faisant 5 policiers et 16 étudiants blessés (dont 6 graves). Trois jours de heurts, lacrymogènes et jets de pierres, transformant l’université en arène nationale.

 

Deux antagonistes qui se robotisent et se terrorisent :

– Force et ordre : légal et légitime.

– Réclamation et manifestation : légitimes, mais la terreur est illégitime.

 

Retards Ou Mauvaise Synchronisation Des Dates :

 

Le ministre Daouda Ngom explique que le décalage vient d’une mauvaise synchronisation des dates (budget 2025‑2026 utilisé pour les arriérés). 98 milliards FCFA débloqués pour 158 000 boursiers, mais beaucoup voient une manipulation politique.

 

Précarité Inimaginable Des Étudiants

 

L’étudiant : parent pauvre de la nation, survivant avec 40 000 FCFA, se banquerisant pour joindre les deux bouts, pendant que des millions circulent dans l’administration.

 

Système Ploutocratique Face À Un Système Precarisé : inégalité sociale

 

Le système a rendu le peuple inégal. La richesse du pays connaît une distribution malsaine.

Un cercle épuise le sang.

– Une maison neuve chaque année.

– Un véhicule neuf chaque mois.

– Des millions épargnés chaque semaine.

 

L’étudiant : Pont D’accés À La Magistrature Suprême

 

Pis, le groupe sanguin de l’étudiant attire l’attention des moustiques assoiffés du pouvoir.

Plusieurs décennies, Ucad vit de profonde manipulation, à chaque fois qu’une pré-campagne se présente. Les moustiques (politiciens) surpeuplent les campus pour ne vendre que de parfaite illusion.

 

Les étudiants des différentes universités, demandent leurs  remboursements des arriérés payements de bourse, qui a enduré presque un an sans accouchement.

 

Une lourde gestation stationnant dans les plus attrayantes difficultés que vivent et subissent nos chers étudiants.

 

515 000 à 820 000 franc CFA, deux chiffres devenus espoir.

Les étudiants ont-ils raison de réclamer leurs  » parts du gâteau  » ?

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