Dans le tumulte quotidien où les informations se succèdent et se consument, un homme, par passion et par altruisme, a su tisser une toile d’humanité et de savoir : Mamadou Ly.

Il n’est ni salarié, ni sponsorisé, et pourtant il œuvre sans relâche à donner corps à une communauté unique, celle de Ma Revue de Presse.

On se demande souvent :

Quand dort-il ?

Quand se réveille-t-il ?

Quand se repose-t-il ?

La réponse semble simple et mystérieuse à la fois : jamais, tant que le service de la qualité, de l’information et de la mémoire collective l’appelle.

À travers sa plateforme, mine précieuse d’archives et de documentation, il offre à ses lecteurs plus qu’une simple lecture : il leur restitue une part de leur histoire, une boussole dans le flot ininterrompu de l’actualité. Jour après jour, il se fait veilleur, gardien d’une mémoire vivante, passeur de lumière pour tous ceux qui cherchent sens et clarté.

Par sa constance, sa rigueur et sa générosité, Mamadou LY s’inscrit dans la lignée des grands bâtisseurs de pensée et de transmission. Tel un Alioune Diop moderne, il incarne la figure du collecteur infatigable, du récepteur attentif, du médiateur silencieux dont le travail façonne l’intelligence collective.

Son œuvre mérite bien plus qu’un hommage, bien plus qu’un  Sargal : elle mérite la reconnaissance durable de tous. Car Ma Revue de Presse, sous sa conduite, est devenue une maison ouverte, une agora fraternelle, une école invisible où s’éduquent les esprits et où se rencontrent les âmes.

À toi, Seydi Ly, à travers qui s’illumine le don de soi, nous disons : A jaraama.

Madou Elimane Haby Kane