L’Essentiel-Accorder la liberté provisoire à Pape Alé Niang et Cheikh Bara Ndiaye contribue à faire baisser la tension sociopolitique. La décision est saluée par tous mais l’opinion exige plus. La liste des détenus s’est allongée ces derniers jours avec l’incarcération des maires Djamil Sané et Maimouna Dièye des Parcelles Assainies et de la Patte d’oie.

Tous alliés ou membres du parti dissous de Sonko, il leur est reproché le financement d’activités subversives. Ils rejoignent beaucoup d’autres personnes dans les maisons d’arrêt et de correction à l’image de Bassirou Diomaye Faye, Toussaint Manga, Fadilou Keita et autres.

L’entreprise de déstabilisation-anéantissement de Pastef est lancée. L’Etat ne semble pas prêt à négocier ou à reculer. Il a décidé d’en finir avec le parti de Ousmane Sonko. Il poursuivra de façon chirurgicale son objectif d’annihilation de ce parti. Pour l’avoir si bien compris, ce qui reste de la crête du parti fait profil bas et étudie les meilleures stratégies de riposte pour acculer le pouvoir et l’obliger à libérer Ousmane Sonko et ses lieutenants.

La partie s’annonce difficile au vu de la passivité des ténors de l’opposition tétanisés par l’arrestation de leur tête de gondole. Aucun chef de parti allié et ou membre de Yewwi Askan Wi ne s’aventure à porter le combat de la libération de Sonko. Cette attitude rassure le pouvoir qui ne lève pas le pied.

En libérant Pape Alé Niang, mal en point depuis des mois déjà tout comme Cheikh Bara Ndiaye, le pouvoir entre ouvre une porte tout en restant ferme.

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