Face à un monde en crise d’altérité, l’Etat doit s’inscrire dans une logique à la fois régulatrice et protectrice. Il doit gagner en importance dans un modèle économique qu’on veut voir dépouillé de monopoles et d’oligopoles.
Il faut une impulsion d’envergure régionale qui rapproche pouvoirs publics et privés et qui conduit à des efforts concentrés dans certains domaines. Étant donné les défis en matière d’emplois, de climat ou de mobilité, il est clair que les Etats ont ici un rôle à jouer.
Ces attentes à combler soulignent d’ailleurs l’importance des aspirations des jeunes désireux de changements qualitatifs et de lendemains prometteurs. On ne peut pas les décevoir sur ces points et en même temps leur demander de payer les dettes contractées par les générations antérieures.
A ce stade, le politique tend à rejoindre l’éthique. C’est sans doute dans une éthique de la responsabilité que pourront être recherchées les initiatives, notamment dans l’ordre de l’éducation et la culture propres à encourager des citoyens libres à se réapproprier les valeurs de solidarité, ciment du bien vivre ensemble de la société.
Ainsi conforté, l’intérêt général, idée neuve il y a deux cents ans, contestée aujourd’hui, pourra retrouver suffisamment de vigueur et de légitimité pour contribuer à éclairer les fins de la société hic et nunc mais aussi dans le siècle à venir.
K.G 26 octobre 2025

