Les baisses de notation infligées récemment au Sénégal par certaines agences internationales ne relèvent-elles pas d’une stratégie visant à effrayer les investisseurs et à ternir l’image du nouveau régime ? Le timing interroge : cela intervient au moment même où le gouvernement issu de Pasteef entame un audit rigoureux des finances publiques et une refondation de la politique économique.

En vérité, ce nouveau pouvoir a osé ce que peu de régimes africains ont fait : disséquer les états financiers hérités du pouvoir précédent, avec le silence complice du FMI et des bailleurs de fonds durant une décennie de gestion contestée. Cette volonté de transparence et de rupture avec les pratiques opaques semble aujourd’hui déranger un ordre mondial bien établi.

Le Sénégal cherche désormais à mobiliser ses ressources propres, à définir un chemin endogène vers la souveraineté économique, en attendant de rebâtir un socle macroéconomique sain. Mais cette démarche ne plaît pas à « La Sainte Organisation », entendez : le capitalisme mondial et ses relais locaux, qui ont toujours soutenu des régimes dociles, rarement transparents, et souvent détachés des véritables aspirations de leurs peuples.

À mon humble avis, toutes ces élucubrations sur la dette, les risques, ou la supposée fragilité économique du Sénégal, ne sont que des vents contraires, mais pas assez puissants pour freiner l’élan d’un peuple debout.

Ce peuple, avec ses nouveaux dirigeants, entend rompre avec le népotisme, la corruption et la prédation, pour ouvrir un nouveau chapitre. Avec courage, détermination… et l’aide de Mame Bamba

Xaadym  (   autodidacte )