Une plainte sociale s’impose.  Un regret institutionnel se réaffirme. Une crise de fierté et de fidélité s’instaure.

65 ans de mariage avec les  » (poli-tacticiens)  » , aucune donne n’a été changée.

Que d’asphyxie au déçu de l’ataraxie.

À vrai dire, nous constatons des  » tradipraticiens  » politiques, autrement dit : des gigantesques distributeurs de calmants, face à une naïveté sociale inassumée.

À présent, des victimes s’abreuvent de la source de contre-vérité, de contrefaçon et de contre-feu.

Téléguidées par des orateurs, des excellents pourparleurs et des beaux parleurs accrédités.

À ce titre, une rupture conventionnelle s’annonce, un divorce indéniable frappe toutes les portes décisives.

Ça ressemble à un futur proche mais qui se conjugue au moment où l’on parle.

Un présent insuccès qui s’annonce intense.

Une désolation plus qu’une dissolution.

Des tonnerres d’acte disgracieux tombèrent, inondant l’espace public.

L’institution traditionnelle :

La société, y compris les États notamment le gouvernement et l’état des gouvernés, n’est pas non plus au rendez-vous du recevoir.

Les populations souffrent, les jeunes accouchent d’extrême chômage et de désespoir sans limite.

Or, la chance est tellement rendue inégale, les lois et privilèges demeurent possessifs des tenants et leurs saxophonistes.

Pourtant, tout se passe au Sénégal : une république démocratique, laïque, mais souffrant de recul galopant sans rétro. Pays où le slogan prime.

 » Le peuple est souverain  »

Stop !!!

Le peuple n’a jamais été souverain.

Au demeurant, il n’a fait que récolter des maux qu’il n’a jamais semé.

La souveraineté, c’est de commencer à détruire le monument illusoire de certains politiciens et de construire une réalité de marque sénégalaise.

La souveraineté n’est qu’une nation qui s’inspire de sa propre source, qui respire ses origines, qui aspire ses potentiels et s’approprie de sa marque.

Seul le courage politique peut accomplir cette mission souveraine. La volonté et la détermination peuvent rendre les cieux cultivables.

La Presse Un Nouvel Instrument Politique

Une nouvelle marque politique dans les grands formats médiatiques s’installe.

Des supports utilisés pour des règlements de compte.

Des canaux empruntés pour protéger des passés ou présents régimes.

Des personnes instrumentalisées, formalisées, pour défendre X au détriment de Y dans un régime d’ensemble symbolisé par Z.

Quelle formule mathématique insensée !!!

Essayons cette basique logico-mathématique  :

Si (Z) constitue l’ensemble de X+Y, donc, comment peut-on défendre (X ou Y) au détriment de Z.

Dans d’autres termes :

C’est le fait de créer de l’apologie pour des tenants jusqu’à réduire la nation.

Ici, il s’agit de :

– Manque de matière à débattre.

– Absence totale d’animation économique

– L’irresponsabilité au sein des médias

– Des niveaux journalistiques très pauvres

– Des plateaux politisés

Quelques méthodes de résolution :

– La rééducation médiatique.

– La restructuration des plateaux.

– La réorganisation systémique des journalistes en privilégiant la formation ou le diplôme.

– La correction immédiate des dérives.

– Dépolitiser la Presse instrumentalisée.

Et enfin, réactualiser le débat portant sur l’éthique et la déontologie.

Par Papa S Traoré

Journaliste chroniqueur